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VISITE DES LOCAUX DE L’AFP (J3)

VISITE DES LOCAUX DE L’AFP (J3)

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Notre groupe a eu l’occasion de visiter les locaux parisiens de l’Agence France-Presse ce mardi, la plus ancienne agence de presse au monde (fondée en 1944). Nous avons été accueillis par Fabrice Randoux, journaliste au service politique. Il nous a présenté le fonctionnement de cette structure essentielle du paysage médiatique français.

La visite a commencé par une présentation du service politique. L’AFP a un rôle spécifique dans la diffusion de l’actualité vérifiée. Cette information directe et instantanée constitue la marque de fabrique de l’agence. Nous avons ensuite assisté à la conférence de rédaction à 10 heures. Courte – environ un quart d’heure – mais extrêmement pointue. Cette réunion s’attaque exclusivement aux sujets du jour, laissant ceux de la veille être traités dans la conférence précédente de 16 heures.

La suite de la visite nous a permis de découvrir les différents services de la rédaction — sport, planète ou encore économie — ainsi que la régie. C’est là que transitent les cinq flux d’information diffusés en continu vers les abonnés de l’agence : médias, institutions ou entreprises de communication. Fabrice Randoux a insisté sur la portée mondiale de l’AFP, présente à travers un réseau de 1 700 journalistes et de nombreux bureaux aux quatre coins du monde, de Washington à Nicosie, de Hong Kong à Montevideo.

L’AFP n’est pas un média grand public à proprement parler : ses lecteurs quotidiens sont surtout des journalistes. Mais son influence est immense, car les dépêches qu’elle produit constituent la base d’un grand nombre d’articles publiés ensuite dans les journaux, à la télévision ou sur les sites d’information. Cette position centrale implique une rigueur totale. Une erreur, même mineure, peut avoir de lourdes conséquences. Fabrice Randoux nous a ainsi raconté l’épisode resté célèbre où l’agence avait par erreur annoncé la mort de Martin Bouygues.

Cette visite, courte mais dense, nous a permis de comprendre le rôle unique de l’AFP : travailler dans l’ombre du grand public, mais au cœur de la presse, pour garantir une information fiable, rapide et vérifiée à travers le monde.

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VISITE DES LOCAUX DE L’ÉTUDIANT (J3)

VISITE DES LOCAUX DE L’ÉTUDIANT (J3)

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Accueillis par Antoine, rédacteur en chef du pôle vidéo, nous avons découvert les coulisses de l’Étudiant, média de référence des jeunes et de l’orientation. Cette immersion a commencé par la visite des différentes rédactions du média, avant d’être conduits par Ariane Fery jusqu’à la conférence de rédaction du jour.

Contrairement aux conférences de rédactions auxquelles nous avons pu assister dans d’autres médias, celle de l’Étudiant mêle l’ensemble des supports — écrit, réseaux sociaux et vidéo — et se projette sur une temporalité plus longue que dans d’autres médias. Pendant cette réunion d’environ quarante minutes, les journalistes ont échangé sur les sujets à venir, les formats adoptés, les thématiques en lien avec l’actualité étudiante comme la journée contre le harcèlement scolaire le 6 novembre prochain. Madame Fery a également abordé les audiences des récents contenus avec l’ensemble de l’équipe. La rédaction de l’Étudiant est plutôt jeune, mais surtout polyvalente afin d’être capable d’écrire un article tout comme de réaliser une vidéo, qu’elle soit adressée aux élèves ou aux parents, une part importante de l’audience du journal.

À l’issue de la conférence, nous avons pu dialoguer avec plusieurs journalistes. Harold, éditeur web, a détaillé son rôle central : retravailler les articles avant leur validation finale, en corrigeant ou reformulant pour renforcer la clarté et le ton. Clémentine, du pôle vidéo, nous a parlé de la production de formats adaptés aux jeunes publics, notamment des interviews ou des reportages en coulisses. Nous avons également échangé avec Lola, data analyste et data designer, responsable des classements de L’Étudiant – écoles, lycées, universités… -, ainsi qu’avec Clément, journaliste rédacteur, principalement en charge des rubriques « Écoles d’ingénieurs » et « Collège ».

Cette visite à L’Étudiant a offert un aperçu vivant d’une rédaction au service d’un public en pleine construction de son avenir, assez spécialisée et qui ne fait pas face à la même chute d’audience que les médias généralistes – bien qu’elle existe forcément – puisque qu’elle traite de sujets qui ne sont pas évoqués ailleurs.

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VISITE DES LOCAUX DU GROUPE LE MONDE (J3)

VISITE DES LOCAUX DU GROUPE LE MONDE (J3)

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Guidés par Gilles Vankote, nous avons eu l’opportunité de découvrir le siège du groupe Le Monde. Le bâtiment inauguré il y a cinq ans regroupe plusieurs titres majeurs dont LeMonde mais également Télérama, CourrierInternational ou encore Le Nouvel Obs. Cette visite a offert un aperçu concret de l’organisation de l’un des plus grands groupes de presse français. À lui seul, LeMonde compte vingt-sept services et près de cinq cents journalistes.

Gilles Vankote a rappelé les moments clés de l’histoire du journal : rapide portrait de Hubert Beuve-Méry – créateur du journal -, sa quasi-faillite en 2010 due à la chute des ventes papier et à l’absence de revenus numériques, puis la stratégie engagée dès 2013 qui a fait du numérique le cœur du modèle économique. Aujourd’hui, LeMonde compte 660 000 abonnés, dont 570 000 en ligne, le plaçant loin devant ses concurrents – Le Figaro, deuxième, en compte 400 000 -. Si comme les autres médias que nous avons visité le Monde fait face à une chute de ses ventes papier, le journal peut compter sur la solidité de sa version web et se montre plutôt confiante quant à l’avenir du format qui représente encore la moitié des recettes du média : « le papier a encore de belles années devant lui », selon Gilles Vankote.

Nous avons ensuite rencontré Marie, rédactrice en chef, qui nous a présenté la rédaction web, constituée d’une quarantaine de personnes — rédacteurs, éditeurs, iconographes -. C’est ici que l’actualité chaude est traitée en continu, avant d’être enrichie par des articles plus analytiques dans les heures qui suivent. Cette équipe collabore étroitement avec le reste de la rédaction grâce à une communication constante et une grande entraide. Le site fonctionne sans interruption, relayé la nuit par le bureau du Monde à Los Angeles.

Le Monde explore aussi les potentialités de l’IA pour assister la traduction, la lecture audio d’articles et le bâtonnage de dépêches, tout en affirmant un principe clair : aucun contenu ne doit être produit par IA – articles, vidéos, … -. Enfin, Gilles Vankote a insisté sur la charte d’indépendance éditoriale du quotidien. Même si Le Monde a perdu son indépendance économique en 2010, les propriétaires n’ont aucun droit de regard sur les articles et aucune ligne éditoriale ne doit être imposée aux rédactions.

Cette immersion au cœur du groupe Le Monde nous a permis de comprendre comment travaille la première rédaction de France, où la rigueur journalistique s’allie à l’ambition d’un média résolument tourné vers l’avenir.

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Victor Gajan : “L’intelligence artificielle aide, mais seule l’intelligence humaine crée”

Victor Gajan : “L’intelligence artificielle aide, mais seule l’intelligence humaine crée”

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Lors de cet entretien, Victor Gajan, cofondateur de l’agence de communication BigHappy, revient sur la façon dont son équipe associe intelligence artificielle et créativité humaine pour créer des campagnes plus pertinentes et sur-mesure.

1. Comment avez-vous eu l’idée petit à petit d’utiliser l’IA et de l’intégrer à votre manière de travailler ?

On avait déjà la création et la diffusion. Il nous manquait un élément pour être vraiment précis : la connaissance des attentes. Il faut savoir ce que les gens veulent. On le faisait de manière traditionnelle, et on l’a fait évoluer en 2020. J’ai alors analysé que, sur Google, on pouvait voir exactement ce qu’il se passait dans la vie des gens. Aujourd’hui, il existe un lien très précis entre ce que les gens recherchent et la façon dont le business évolue, ainsi que les besoins des consommateurs.

Quand la data est arrivée, on a compris que l’on pouvait faire de la publicité sur mesure, des publicités qui concernent chaque utilisateur par rapport à sa navigation. À ce moment-là, la communication traditionnelle ne suffisait plus. On a vu apparaître des machines avec des personnes qui achètent en temps réel de la publicité et qui l’optimisent. C’est à ce moment-là que nous avons commencé à intégrer ces outils à notre manière de travailler.

2. En quoi ces outils technologiques transforment-ils votre manière de travailler ?

On fait d’abord une étude des data pour comprendre ce que les gens pensent, par quoi ils sont intéressés, et ensuite on construit le concept créatif. On va avoir plusieurs axes de communication différents, qui sont chargés dans la machine en fonction de la cible. Ensuite, on a un système de tracking très précis, qui nous permet de voir quelle publicité marche avec quel type de personnes, et surtout quelle publicité fait vendre.

On observe ce que les gens recherchent sur un produit et on explique à la marque de quoi elle doit parler dans ses campagnes. J’analyse ce que les gens recherchent, mais aussi ce qu’ils disent sur les réseaux sociaux — Instagram, TikTok… On récupère tout ce qui se dit sur une marque et on le traque. Ensuite, on génère un résumé complet de tout ce qui a été dit, et de là, on identifie les thématiques importantes par rapport aux données. Cela change complètement la manière dont on conçoit nos campagnes.

3. Comment trouvez-vous un équilibre entre intelligence artificielle et intelligence humaine ?

L’intelligence artificielle tourne sur des données, mais quand elle exploite ces données, elle a du mal à les mettre en relation avec d’autres éléments. Le modèle de GPT, par exemple, n’est que de la statistique : il prend un enchaînement de cinq mots et calcule statistiquement le sixième. C’est comme ça qu’il construit une réponse. Ça tombe juste, mais ça reste de la statistique. L’IA n’a pas cette émotion ni cette créativité que l’humain possède, ni cette façon de corréler les informations pour tout mettre ensemble.

Pour moi, la meilleure alliance est celle des deux. L’IA est une aide magnifique, elle permet d’être plus rapide, mais l’intelligence humaine permet de contrôler, vérifier la pertinence et s’assurer que ce n’est pas n’importe quoi.

4. Comment arrivez-vous à montrer au client que l’IA peut renforcer et non remplacer la dimension humaine de la communication ?

L’IA a explosé dans la tête des gens avec l’IA générative. Mais chez nous, il y en a très peu, c’est un autre type de fonctionnement. Après, les gens cherchent surtout du résultat. Généralement, nos clients ne sont pas contre. Il peut y avoir des débats sur la créativité, mais utiliser l’IA générative sur la partie exécution, c’est mieux : le client paie moins cher et nous, on se concentre sur l’aspect créatif, sur le concept, et c’est ça qui a le plus de valeur.

L’IA aide seulement à exécuter. Que ce soit fait à la main ou que ce soit une machine qui l’exécute, ça reste une personne qui réfléchit derrière. Et ça, il faut bien que les gens le comprennent. Aujourd’hui, la vraie question est davantage celle de la véracité des données et de la confiance dans ce qu’on fait. C’est ça que nous devons garantir à nos clients.

ISCPA Toulouse – groupe 6- Zélia, Sarah, Djalalia, Claire, Célim

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Big Happy, l’agence toulousaine qui fait parler la data

Big Happy, l’agence toulousaine qui fait parler la data

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À Toulouse, Big Happy s’impose comme une agence où la donnée est au cœur de chaque décision. Pour cette équipe toulousaine, la data n’est pas un outil parmi d’autres : c’est la base de toute stratégie de communication.
Ici, plutôt que d’imposer des recettes, on scrute comportements, concurrents et tendances pour adapter le message de ses clients.
Installée au cœur de la ville rose, Big Happy revendique une approche fondée sur l’analyse : analytics, intelligence artificielle et observation du marché guident chaque étape de ses projets.
Le directeur de l’innovation data et du marketing prédictif, Victor Gajan, affirme aligner entreprises et offres « à la réalité de leur marché  » en s’appuyant sur la puissance de la data. Sa clientèle : des TPE, PME et organisations locales qui cherchent performance et attractivité.
Quand la donnée guide la stratégie
Concrètement, les interventions vont de la refonte d’identité à la mise en place de campagnes digitales pilotées par les chiffres. Pour les dirigeants, l’intérêt est clair : des messages mieux ciblés, des budgets optimisés et des résultats mesurables. L’angle choisi : comprendre comment une agence de taille humaine met la donnée au centre de sa réflexion stratégique pour aider les entreprises à se développer.
Sur ses réseaux, l’agence publie des exemples de campagnes et ses coulisses, pour montrer sa volonté de rendre visibles les effets concrets de cette approche. Implantée à Toulouse, Big Happy se présente comme un accélérateur pour les acteurs régionaux, notamment auprès des producteurs de vins qui « représentent près de 15% de leurs revenus. » Ces entités profitent ainsi de la nouvelle formule alliant humain et datas.

Groupe 4 – ISCPA Toulouse – Rémi, Mathilda, Mahelys, Dahiana, Imanol

Catégories Agence, Media
Victor Gajan : « L’intelligence artificielle est l’outil des curieux »

Victor Gajan : « L’intelligence artificielle est l’outil des curieux »

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Victor Gajan, associé directeur de l’innovation data et du marketing prédictif de Big Happy, nous explique comment l’agence accompagne les entreprises et les commerces pour comprendre les attentes des consommateurs et cibler leurs clients potentiels.

Qui sont les clients de Big Happy ?

Big Happy accompagne des entreprises dans tous les domaines comme l’agroalimentaire, cosmétique, viticulture, ou encore les petits producteurs.

Y a‑t‑il des limites vous poussant à refuser certains clients ?

En termes du nombre de clients que nous pouvons accompagner simultanément, il n’y a pas de limite stricte. Cependant, nous ne travaillerons pas avec des entreprises qui entretiennent de mauvaises relations ou des mauvais traitements avec leurs employés. Nous ne pourrions pas non plus collaborer avec l’extrême droite : si elle nous sollicitait, nous refuserions, car nous ne partageons pas les mêmes valeurs.

Comment établissez‑vous vos objectifs ?

L’objectif est de comprendre ce que les gens recherchent, de répondre à ces attentes, de délivrer un message percutant. Il est également très important de proposer des concepts créatifs.

À quel degré utilisez‑vous l’IA ?

Nous recourons tout le temps à l’intelligence artificielle pour nos études de data. Mais nous ne croyons pas que l’IA puisse tout faire : il y a toujours un être humain derrière pour vérifier l’exactitude des résultats. L’IA a du mal à mettre des données en relation entre elles, à les fusionner et les corréler. C’est une aide formidable, c’est l’outil des curieux, et étant moi-même très curieux, je passe beaucoup de temps avec l’intelligence artificielle. Mais l’intelligence humaine reste plus rapide, plus pertinente, plus objective. Je suis convaincu que la meilleure alliance, c’est l’alliance des deux.

Comment utilisez- vous l’intelligence artificielle pour bâtir une stratégie de marketing ?

Nous collectons des données, notamment via Google. En analysant les recherches Google, on peut prédire quelles ventes augmenteront dans les cinq ou six prochains jours, en se basant sur les recherches que les personnes font avant de les acheter. Nous réalisons également des études data avec nos outils, tels qu’AudienceInsight et BigAttentes, pour détecter les préoccupations de nos cibles. Nous identifions les mots-clés, les mots les plus recherchés, les sujets sur lesquels les clients se concentrent le plus que ce soit le prix, la composition ou encore l’origine française. En fonction de tout ça, nous savons ce que nous devons mettre en avant sur le packaging, ce qui est le plus vendeur et le plus recherché. Tout ça est réalisé grâce à l’IA.

 

Groupe 4 – ISCPA Toulouse – Dahiana, Mahelys, Mathilda, Imanol, Rémi