Mercredi 16 septembre, à l’occasion du tour e-media un groupe d’étudiants de l’ISCPA a rencontré le directeur de l’agence toulousaine« Evenementis » Charles Gougeon. L’occasion d’évoquer le mode de fonctionnement de cette entreprise ainsi que les problèmes liés au COVID-19.
1)Comment avez-vous réussi à rebondir économiquement et socialement pendant le covid-19?
« Contrairement aux autres entreprises, nous n’avons pas eu à licencier des salariés durant cette période de pandémie car nous sommes en effectif réduit. Autrement dit, nous sommes 8 et restons 8 dont 6 travaillant à temps plein puis 2 en Freelance. Malgré cette crise, Evenementis a continué de travailler avec ses prestataires ainsi que ses clients en distanciel pour maintenir le lien. Le principal problème en cette fin 2020 n’a pas été économique pour notre entreprise mais sur la perspective économique des clients dont elle dépend. Par exemple si des clients font faillite, ils seront dans l’incapacité de produire du travail pour Evenementis. La plupart des événements ont malheureusement dû être annulés ou reportés pour 2021. »
2) Quelles difficultés avez-vous rencontré pour organiser un événement pendant cette crise sanitaire?
« Tous les événements que l’agence Evenementis a pu organiser avant cette pandémie sont totalement différents de ceux qu’elle a pu faire auparavant car toutes les habitudes et les bases d’un événement ont été chamboulées avec la crise sanitaire. Par exemple, les invités ne peuvent plus se servir eux mêmes des verres afin d’éviter de trop toucher les bouteilles et de les contaminer. Les événements sont divisés dans le temps pour éviter un risque de contamination et une surcharge de personnes. Cette séparation permet de limiter la propagation du virus. L’habitus n’est plus le même, il nous faut alors trouver de nouveaux modes d’organisation et de fonctionnement. »
3) Quelle est la principale menace ou contrainte à laquelle vous avez du faire face?
« La principale menace que nous rencontrons actuellement c’est lorsque nous organisons un événement avec la peur qu’un client ou salarié soit contaminé par le virus dont on se bat depuis mars. Que ça soit le client ou le salarié, il est possible qu’il porte plainte contre nous donc contre l’agence et que nous soyons poursuivi en justice. Ce préjudice n’est pas négligeable. »