Journaliste et correspondant émérite de RMC et BFM Lyon depuis 2012, Gwenaël Windrestin parcourt chaque année près de 35 000 km pour apporter une information rapide et fiable aux habitants du bassin lyonnais. Des attentats de Lyon à l’affaire Jonathan Daval en passant par l’affaire Maëlys, il a couvert une majeure partie des dossiers sensibles de la région.
Un homme de terrain
Après un bachelor de journalisme à l’ISCPA Lyon en 2007, il a décidé de se lancer directement dans une carrière de journaliste à Radio Espace de 2007 a 2012. C’est à RMC Auvergne-Rhône-Alpes et à BFM Lyon que sa carrière prend un autre tournant. En effet, il obtient le privilège de couvrir une
grande partie des faits divers (justice, culture, sorties, histoires originales), il ne couvre cependant pas le sport en raison de la présence d’un autre journaliste spécialisé dans ce domaine.
Cette passion pour le terrain, il nous l’a expliqué en une phrase marquante:
« Je suis quelqu’un de très curieux de base et je me disais que je pouvais apporter quelque chose aux gens qui m’écoutent et me voient ».
C’est cette passion de l’information qui l’a poussé après 13 ans de carte de presse a vouloir passer au-devant des caméras.
Un métier pas toujours facile à exercer
Cette activité de terrain lui a cependant amené certains problèmes, notamment lors des manifestations des gilets jaunes. Gwenaël Windrestin nous a en effet expliqué que lors des manifestations du Puy-en-Velay, ce fut l’une des premières fois qu’il ressentit de la peur en exerçant sa profession. La raison ? La méfiance ambiante qui y régnait vis-à-vis des « gros médias ». En effet, il nous a expliqué que la cause de cette méfiance venait du fait que BFM TV n’ait pas su voir la crise arriver et que la chaîne était restée enfermée sur elle même. Il nous explique cet argument en un exemple :
« Lorsque je suis arrivé a ma première manifestation, les gens étaient heureux de nous voir car on s’intéressait enfin a eux, à ma troisième manifestation on a constaté un net changement d’ambiance ainsi que de public, le climat était beaucoup plus tendu qu’auparavant.»
Bien qu’il soit devenu indispensable aux services de BFM TV France, l’ancien de Radio Espace nous avouait “aimer de moins en moins les Duplex avec BFM” et s’est donc lancé un nouveau défi en septembre 2019 : rejoindre le projet BFM Lyon. Chef de bureau adjoint de la chaine, Gweanaël participe donc au développement de BFM Lyon avec 15 journalistes. Près d’un an après sa création, on peut d’ores et déjà comptabiliser environ 120 000 téléspectateurs par jour. Une croissance qui, comme il l’a avoué, a été boostée par la crise du COVID 19 notamment. En toute transparence, Gweanaël Windrestin révélait également “faire peur” à la concurrence que représente France 3 Rhône-Alpes. Un nouveau défi donc, mais dont BFM France profite, en n’hésitant pas à diffuser sur sa chaîne nationale les reportages réalisés par la chaine lyonnaise.
Un avis critique envers les nouveaux médias en ligne
Lorsque la séance des questions est arrivée, nous lui avons demandé ce qu’il pensait des nouveaux médias sur internet qui se contentaient d’uniquement montrer une manifestation du début à la fin avec peu d’interview. Nous l’avons aussi questionné sur les journalistes qui font le choix de tout montrer, des deux cotés d’une manifestation ou d’un mouvement social. Sa réponse fut claire nette et précise :
«On ne peut pas tout montrer en tant que journaliste ».
Groupe 8: Thomas, Lucas, Baptiste, Nastasya, Alan, Maëva, Julie.