L’organisation de Garorock…c’est tout un concert

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Depuis une dizaine d’années, le festival constitue à la fois un rendez-vous attendu par la jeunesse française et un véritable casse-tête pour les organisateurs. Immersion dans un festival marmandais qui a la côte.

 

Garorock : 24 ans d’existence, 15 millions d’euros de budget l’an dernier, 1500 bénévoles, une centaine d’intermittents du spectacle, des dizaines de prestataires et plus de 160 000 festivaliers lors de la dernière édition. Ce gros barnum nécessite une organisation militaire et millimétrée pour une tenue sans accroc d’un des plus grands évènements musical de France. Pour Nathan et Chloé, en charge des partenariats et de la communication, l’objectif est de faciliter la vie de leurs vacanciers de 4 jours par une communication simple et compréhensible. Restauration, animation et hébergement, rien n’est laissé au hasard. L’organisation sait aussi s’adapter pour satisfaire le plus grand nombre. L’an passé, face à l’afflux de fêtards dans le Lot-et-Garonne, les organisateurs ont équipé ces derniers de bracelets, envoyés à l’avance, pour fluidifier l’accès au site. Le plus difficile à gérer est la fatigue. 4 jours de fête sans interruption nécessitent une forme presque olympique, et donc une solidarité sans faille.

Pour l’aider dans sa tâche, Garorock fait appel à des prestataires, notamment la collectivité Val de Garonne pour assurer la propreté du site. En ce qui concerne les médias et la publicité faite pour le festival, les organisateurs font appel à la presse écrite, digitale mais aussi à des radios d’envergure nationale comme NRJ. Pour 2021, ce qui inquiète au sein de l’entreprise événementielle, c’est la tenue des prochaines éditions. Une inconnue en ce moment évaluée, et une communication qui patiente.

 

LA COMMUNICATION, UN AXE PRÉPONDÉRANT

 

Une communication réussie, c’est un succès assuré pour l’évènement. Garorock a bien compris l’importance d’une communication ciblée et efficace auprès de ses fidèles. Pour cela, le festival s’est appuyé sur les précédentes éditions en analysant le profil de ses fêtards. Résultat : la cible visée correspond aux étudiants représentant 70% des festivaliers, et de surcroit à la génération digitale, soit les 18-24 ans, avec un fort accent occitan sur le plan géographique. A partir de ces données, le service communication définit une stratégie réfléchie et méthodique pour attirer cette clientèle férue de ces évènements conviviaux et festifs. Dans l’optique de vendre un maximum de Pass, Chloé, chargée de communication, nous dévoile les dessous d’une com’ réussie. Celle-ci s’opère en trois temps.

En décembre, un package à la fois global et minimaliste est relayé par les partenaires-presse du festival, reflétant les temps forts de la prochaine édition. Trois mois plus tard, c’est une conférence de presse qui est organisée, concernant la programmation et l’annonce du line up des artistes, avec une vente intégrale des billets. Enfin, au mois d’avril, après des milliers de réservations, l’équipe com’ énonce une bribe d’informations autour du déroulement de Garorock : l’hébergement, les animations et la restauration. Avec la renommée du festival, son ambiance, son accueil et sa politique attractive envers les étudiants, Garorock met tout en œuvre pour attirer dans ses filets un maximum de jeunes, déterminés à passer 5 jours inoubliables. Reste désormais à savoir si ces derniers seront au rendez-vous l’an prochain ? En tout cas, le festival y sera.

 

G8 Toulouse – Laury, Zoé, Baptiste et Gabriel

 

 

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