Rencontre avec François Guttin Lombard, chef du service des sports du Progrès à Lyon. Il raconte son parcours professionnel.
Passionné depuis son plus jeune âge, c’est à l’âge de 16 ans qu’il fait ses premiers pas dans la radio de son lycée en commentant des matchs de basket. Après avoir eu son bac, il entame une licence de droit à l’université Jean Moulin. Parallèlement à cette licence, il travaille en tant que pigiste à Radio France. A la fin de ses études, il devient alors pigiste au Progrès où il a été embauché trois ans après. Quelques temps après, il saisie l’occasion de devenir chef d’agence à Tarare pendant quatre ans puis cinq ans à Villefranche. Il est ensuite devenu chef d’info du Rhône à Confluence avant d’être chef d’info centrale. Aujourd’hui, cela fait deux ans qu’il est chef du service des sports. Son travail consiste généralement à choisir le contenu des pages, l’angle du sujet abordé, gérer l’équipe, préparer des réunions… Bien qu’il ne possède de diplôme de journaliste, il atteste ne pas avoir eu de mal à se faire une place dans le milieu du journalisme.
LE JOURNALISME, UNE QUESTION D’ADAPTATION
Bien qu’il officie dans le domaine du sport, il reste un journaliste avant tout avec des faits qu’ils l’ont touché. Notamment, lorsqu’il est arrivé devant un accident de voiture dans lequel cinq jeunes entre 17 et 19 ans ont été retrouvés sans vie. A l’instar de cette tragédie, il se souvient aussi de la victoire de l’équipe de France de football en 1998 lors de la coupe du monde. C’est le sourire aux lèvres qu’il se souvient des personnes réunies dans les rues, heureuses de fêter cette victoire. Il a aussi fait de nombreuses rencontres marquantes comme avec Jean-Marie Le Pen ou Jean-Michel Aulas. Selon François Guttin Lombard, le métier de journaliste ce ne sont pas seulement des interviews et des rencontres, c’est aussi d’abord apprendre à « se blinder », prendre du recul sur des événements pouvant avoir un impact personnel. Pour lui, il faut également être curieux, rigoureux et avoir une attention particulière sur l’orthographe au risque de perdre une certaine crédibilité. Le tout est de « savoir toujours improviser ».
Groupe 5: Justine Gaudet, Samantha De Matteis, Emma Olmo, Tristan Ozouf, Louis Leger, Gregory Descotes, Carla Casadei, Clara Zorzetto
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