Le théâtre Sorano: « C’est un vrai partage de ressources de travailler ensemble », Interview de Karine CHAPERT

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Dans le cadre de l’ISCPA, une rencontre virtuelle a été organisée avec une représentante du théâtre Sorano. Karine CHAPERT, secrétaire générale de communication et coordination artistique, en dit plus sur ses stratégies de communication .

Comment arrivez-vous à vous faire connaitre ?

Essentiellement par le bouche à oreille. On utilise des stratégies assez classiques comme acheter de la publicité dans la presse locale et régionale, les campagnes d’affichage, la plaquette de saison, les flyers. On a une vingtaine de journalistes à Toulouse spécialisés dans le monde du théâtre. Ca va de la « Dépêche », jusqu’à des blogs de théâtre comme « la revue culturelle ».

De quelle façon utilisez-vous les réseaux sociaux  ?

On utilise Twitter, Instagram, Facebook, Youtube. Cependant on ne touche pas le même public en fonction du réseau social. Par exemple Twitter c’est plus pour l’aspect professionnel. Tandis qu’Instagram, c’est pour fidéliser une clientèle déjà acquise en mettant des photos de certaines représentations, de l’équipe.

Comment avez-vous réussi à divertir votre public pendant la pandémie ?

On a créé une extension du site qui n’est plus disponible maintenant. On mettait en ligne du contenu comme des captations de spectacles, des interviews d’artistes, des captures de l’équipe, ou encore des playlists. Afin de garder ce lien avec le public qui a été très heureux de voir cette interface-ci.

Organisez-vous des évènements ?

Le but du Sorano n’est pas de faire de l’événementiel. On est sur une programmation qui se déploie de septembre jusqu’en juin de l’année suivante. On a deux « temps forts » qui ponctuent la saison : « Supernova » en novembre et un « temps fort » au mois de mai comme le Festival de rue de Ramonville qui se déroule hors les murs. Cette année, le spectacle « Banquet capital » sera la clôture de la saison avec « Une ou plusieurs tragédies » qui aura la particularité de se dérouler toute une nuit.

Comment faites-vous face à la concurrence ?

Il y a une entente entre les directions des lieux pour travailler intelligemment ensemble. Quand  le plateau du Sorano n’est pas adapté pour un spectacle, on s’adresse au « théâtre de la Cité » pour faire un partenariat par exemple. Ce qui est intéressant aussi c’est la circulation des publics.  C’est un vrai partage de ressources de travailler ensemble, cette mutualisation nous nourrit d’un point de vu artistique. On essaye de travailler en réseau avec des théâtres au-delà du régionale pour que les compagnies puissent montrer leurs projets.

Comment attirez-vous la jeunesse ?

Il s’agit d’un réel défi puisque beaucoup d’entre eux ont une image obsolète du théâtre.  Le hall du théâtre est un endroit où l’on peut rencontrer les artistes. Cela peut inciter les jeunes à venir pour faire des rencontres. On va adapter des œuvres non dramatiques pour attirer les étudiants. On va jouer sur la « plus-value ». Il y a notamment un réel travail avec les enseignants où l’on va envisager des sorties pour enlever aux collégiens, lycéens les stéréotypes qu’ils ont sur le théâtre.  Nous essayons d’attirer la jeunesse avec des concepts ludiques comme l’organisation d’escape game dans le théâtre ou de court métrages.

ROSSI Céline

FRENKEL Alexandra

SOULIOL Manon

BARTHE Pauline

BARRAU Simon

 

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