Au cœur du 6ème arrondissement de Lyon, Guillaume Lamy et la rédaction de Lyon Capitale nous ont ouvert leurs portes afin d’en savoir plus sur le monde du journalisme et de l’investigation. Ils nous expliquent la vie du mensuel, de sa préparation à sa parution dans les kiosques.
Quand et pourquoi a été fondé Lyon Capitale ?
Le journal a été fondé en 1994 et avait pour but d’informer de manière différente par rapport à ce que faisait Le Progrès, seul média d’information lyonnais à l’époque. En 2008, le journal a été racheté par le patron de Fiducial, entreprise lyonnaise et décide de le transformer en magazine mensuel permettant d’avoir plus de temps pour réaliser les enquêtes.
Quels sont les différents médias appartenant à Lyon Capitale ?
On retrouve le mensuel de Lyon Capitale avec des enquêtes tournant autour de la politique et de l’actualité lyonnaise et qui possède son site web alimenté quotidiennement mais aussi le site satellite sur l’actualité de l’Olympique Lyonnais Olympique et lyonnais.com. Hormis le mensuel, nous produisons des hors-séries sur la culture et nous nous éloignons de la presse pour produire des BD ou des livres. Enfin, on a aussi la chaîne de télévision Lyon Capitale TV.
Combien êtes-vous à travailler au sein de la rédaction ?
On est une petite équipe composée de journalistes et du rédacteur en chef qui travaillent à plein temps ici, plus des pigistes écrivant pour nous d’autres médias. On a aussi des journalistes spécialisés dans le web chargés de s’occuper du site en postant des articles. Pour ce qui est des publicités que vous retrouvez au sein du magazine, nous avons une personne chargée de contacter les entreprises intéressées pour apparaître dans le mensuel mais aussi de trouver les lieux où seront vendus les exemplaires. Enfin, on a une correctrice d’articles et un éditeur pour la mise en page. Pour la partie réseaux sociaux, nous venons d’embaucher une nouvelle recrue pour promouvoir nos articles et toucher un plus grand public.
Comment est rédigée une enquête ?
Pour faire une enquête, on suit une chaîne bien précise. En début de mois nous faisons une conférence de rédaction où nous préparons nos idées de sujet. Le journaliste réalise son article sur le terrain puis l’envoie au rédacteur en chef qui valide ou lui précise les modifications à effectuer. Si tout est bon, le papier est envoyé à la correctrice qui vérifie les fautes, les incohérences puis la dernière étape est la mise en édition par l’éditeur. Si le journaliste juge le rendu final prêt à être publié, alors il est mis dans le prochain mensuel. L’article est relu cinq à dix fois, pour être sûr qu’il n’y ait pas d’erreur, on a pas le droit de se tromper, on est un mensuel et on ne peut plus le modifier alors que sur le web c’est encore possible après sa publication.
Quels sont vos conseils à donner à des futurs journalistes ?
Pour vos stages, privilégiez des médias locaux plutôt que nationaux, vous pourrez toucher à plus de choses et ne serez pas limités à un seul rôle souvent mineur. Pour ce métier, il faut être curieux et ne pas arrêter de créer, soyez passionnés par ce que vous faîtes.
Groupe 7
Antoine Piras
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