Situé 15 rue de Vaugirard, le Palais du Luxembourg est le siège du Sénat depuis 1879. Avec L’Assemblée nationale, le Sénat est la seconde institution à détenir le pouvoir législatif.
Les origines du siège du Sénat français
Avant de devenir la résidence du Sénat, le Palais du Luxembourg posté dans le VIème arrondissement eut d’autres utilités. D’abord construit par l’architecte Salomon de Brosse suite à la demande de la régente Marie de Médicis au début du XVIIème siècle. Le palais servit d’abord de demeure royale pendant près de 160 ans, avant d’être transformé en prison durant la Révolution française en 1793. À la fin du XVIIIème siècle, le palais est enfin agencé pour y accueillir le Sénat conservateur.
L’agencement du Palais
En entrant par la Cour d’Honneur du Palais du Luxembourg, on découvre à l’intérieur du palais constitué de plusieurs pièces grandioses, comme la bibliothèque, la salle du livre d’or ou bien encore le fameux hémicycle où a lieu les débats des sénateurs. N’importe qui peut visiter le Palais du Luxembourg lors des lundis, des vendredis ou des samedis en groupe de 40 personnes à condition qu’il ne se tienne aucun siège au Sénat.
L’élémentaire à savoir sur le Sénat
Constitué de 348 sénateurs, le Sénat réunit ses élus lors de débats organisés principalement les mardis, mercredis et jeudis. Le but de ces débats est d’examiner et de modifier les projets de loi, contrôler l’action du gouvernement et de s’assurer que les lois votées soient bien appliquées. Les sénateurs peuvent également proposer des projets de loi. En clair, le but du Sénat est de garantir l’équilibre des institutions politiques. Les sénateurs sont élus pour un mandat de six ans au suffrage universel indirect par 160 000 grands électeurs. Le Sénat représente aussi les collectivités territoriales, ils défendent alors les intérêts des régions, des départements, des communes ainsi que les collectivités d’outre-mer. Contrairement à l’Assemblée Nationale, le Sénat ne peut pas être dissous. Les débats ayant lieu à l’hémicycle sont ouverts au public sous invitation d’un sénateur.
Article signé Lana Ayroles, Violette Gerogiannis et Enzo Faiderbe.