55 hectares de verdure et de culture c’est ce qu’offre le parc de la Villette à ses visiteurs. Toujours ouvert, cet espace de découverte et de détente dynamise le nord du XIXème arrondissement touché par la pauvreté et les trafics illégaux.
Un abattoir tout en histoire
Avant de devenir le plus grand parc parisien axé sur la culture, le site de La Villette était à son origine en 1867 un abattoir et un marché aux bestiaux. Les installations sont détruites en 1974 à la demande du gouvernement. Après de nombreuses interrogations quant aux futurs aménagements, il fut finalement décidé de construire un parc.
Un pôle culturel en plein XIXème
Ouvert à l’art et aux sciences, cet espace se voit bénéficier d’une diversité d’activités surprenantes. Une soixantaine d’événements sont organisés chaque année.
Mais que serait la Villette sans la cité des sciences et de l’industrie ? Créée sur l’initiative de Valéry Giscard d’Estaing, ce site a pour objectif d’apporter des connaissances scientifiques et techniques aux petits comme aux plus grands. Il comporte 9 parties différentes, la cité des enfants et le planétarium étant les plus fréquentés. La cité a d’ailleurs accueilli plus de 2 375 000 visiteurs en 2019.
Résumé de notre visite en vidéo :
Du renouveau et de l’originalité
Afin de plaire et d’attirer toujours plus de visiteurs, le lieu se renouvelle très souvent. Expositions éphémères, concerts, différents spectacles d’artistes de rues ou plus connus, et bientôt un chapiteau ! Cependant, la mise en place de ces installations n’a pas permis une baisse de la misère dans certains quartiers du XIXème arrondissement. Bien que présents partout dans la capitale, les problèmes liés à la pauvreté se remarquent aussi sur le site. Ceux-ci ne peuvent être cachés par aucun artifice. Certaines personnes ont donc trouvé refuge au nord du parc pour y faire leur nuit, dérangées parfois par une forte odeur de cannabis.
Une réputation entachée
Malgré l’imaginaire collectif, la Villette souffre donc d’une image ternie par les agressions et la présence de la drogue. En effet, le parc étant situé à quelques pas de la station “Stalingrad” connue pour être un rassemblement de consommateurs, plusieurs consommateurs se retrouvent devant le parc, ce qui est devenu un réel problème pour les riverains, familles, ou simples passants. De plus, les agressions sont courantes, un homme a été blessé par arme à feu en 2019, en 2018, une attaque au couteau a fait 7 blessés, sans compter les nombreux décès et homicides ayant lieu chaque année en pleine rue.
Il est donc compréhensible de se questionner sur l’action des pouvoirs publics quant à l’encadrement de cette crise, et sur l’efficacité de ses politiques afin de répondre aux besoins de sécurité de la population.
Kim BASTARD, Maxime TROUDE, Anais JUBAN, Thomas DUCHASSIN
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