EQ08- Atelier des Lumières : Quand l’Art se met au numérique -

« Le rôle d’un centre d’art est de décloisonner, et c’est pourquoi le numérique doit prendre sa place dans les expositions du XXIe siècle. Mis au service de la création, il devient un formidable vecteur de diffusion, capable de créer des passerelles entre les époques, de faire vibrer les pratiques artistiques entre elles, d’amplifier les émotions, de toucher le plus grand nombre. »
Bruno Monnier, Président de Culturespaces

PARLONS UN PEU HISTOIRE

En 1835, en pleine Révolution Industrielle, la fonderie du Chemin-Vert voit le jour grâce aux frères Plichon. Autrefois laboureurs, ils deviennent fondeurs. Cette dernière se localise entre Bastille et République, au cœur du XIe arrondissement parisien dans la rue Saint-Maur. L’usine s’étend sur une surface de 3 126 m² et emploie au total 60 personnes. Son objectif principal est de fournir des pièces en fonte de fer qualitatives afin de répondre aux exigences de la marine de guerre, les locomotives, les moteurs à explosion et à diesel.

Au cours de l’année 2013, Bruno Monnier, le président de Culturesespaces découvre l’ancienne fonderie et veut concevoir, au cœur de Paris un centre d’art numérique. C’est suite à cette décision majeure, qu’en 2018 de vastes et importants travaux débutent suite à l’accord des propriétaires. L’Atelier des Lumières devient ce qu’il est aujourd’hui et pour sa première année d’ouverture, accueille environ 1,2 million de visiteurs.

PLUSIEURS EXPOSITIONS POUR LE PRIX D’UNE

Tout les ans, Culturespaces organise plusieurs expositions simultanément. Une exposition longue et une exposition courte, celles-ci permettent à des artistes contemporains ou non d’être représentés.
Cette année, le lieu s’éclaire des œuvres célèbres et singulières de Salvador Dalí et Antoni Gaudí. Ces expositions s’intitulent : « Dalí, l’énigme sans fin » et « Gaudì, l’architecte de l’imaginaire ». Avec des œuvres telles que la Persistance de la Mémoire ou la Sagrada Família. On pourra aussi y retrouver l’exposition immersive « EVERYTHING » qui est découpée en trois partie et vient questionner l’existence. Elle est placée sous la direction artistique du studio Nohlab qui lui, produit des expériences autour de l’art, du design et de la technologie.