L’émission Touche Pas A Mon Poste a invité les premières années de l’école ISCPA dans les locaux de Canal Factory pour assister au tournage ce mardi 21 septembre.
L’émission a été créée et présentée par Cyril Hanouna depuis maintenant onze ans. C’est H2O Productions qui la produit. Sa réputation n’est plus à faire. Bien que controversée quelquefois, avec des débats qui claquent et des invités bornés. Elle est diffusée à 19h10 du lundi au vendredi sur C8. Voici ce que l’on a retenu de l’émission du 21 septembre.
LE SIGNAL D’ALARME D’UNE PSYCHOLOGUE
Marie-Estelle Dupont est psychologue. Elle est venue sur le plateau de Touche Pas À Mon Poste pour alerter des dégâts que le confinement et la crise sanitaire ont sur les enfants et les adolescents.
“A partir du mois d’août de l’année dernière j’ai commencé à constater avec mes confrères des dégâts très importants sur la santé mentale et la santé physique…” dit Marie-Estelle Dupont. Elle évoque les retards de parole à la crèche causés par les masques, les risques de violence domestique chez les enfants qui ont décuplé pendant le confinement, les conséquences de la déscolarisation, de la malbouffe, de l’arrêt du sport… Elle demande que le protocole sanitaire épargne les écoles. Aujourd’hui, un cas du Covid suffit à faire fermer une classe.
En face d’elle, Prisca Thévenot, porte-parole de La République en Marche, comprend et entend l’inquiétude de la psychologue. Cependant, elle explique bien que les protocoles sanitaires ne sont pas là pour mettre les enfants en danger. Leur but même est d’arrêter la propagation du virus. Elle annonce que les indicateurs sanitaires sont corrects. Prisca espère que les discussions sur le masque seront bientôt abordées pour pouvoir les retirer.
LE DÉBAT SANS QUEUE NI TEST
Fabrice Di Vizio est invité sur le plateau pour parler de son début de carrière dans la politique. Avocat en droit public et ancien chroniqueur de Touche Pas À Mon Poste, il a annoncé le 14 septembre 2021 vouloir se retirer de la vie publique . Le 18 septembre, il annonce vouloir se présenter aux élections législatives de juin 2022, sans étiquette et dans une circonscription qui reste à déterminer.
Les chroniqueurs l’accusent de s’être servis de TPMP comme tremplin médiatique. C’est pourquoi ils attendent donc Fabrice Di Vizio sur le plateau pour se justifier, du moins s’expliquer. Mais le débat ne dure pas longtemps et se base sur des accusations réciproques des chroniqueurs et de l’invité, il n’y a donc enfin de compte que très peu d’arguments et d’explications. Cela ressemble à un règlement de compte qui aurait peut-être pu se dérouler dans les coulisses.
Fabrice Di Vizio finit par quitter l’émission plus tôt que prévu quand il se rend compte qu’une des chroniqueuses n’a pas fait de test PCR, ce qui était sa condition pour venir sur le plateau. Il s’indigne et après des cris échangés entre lui, les chroniqueurs et Cyril Hanouna, il finit par s’en aller avec, en conclusion, très peu d’explications sur la situation initiale.
QUELQUES MENTIONS HONORABLES
Josiane Balasko est venue en première partie d’émission. Elle fait la promotion de sa nouvelle pièce de théâtre “Un chalet à Gstaad”. Myriam Palomba, directrice de la rédaction de Public est venue parler de son article sur l’animatrice Karine Le Marchand. Celle-ci accusée d’être ingérable en tournage. Puis sont venus Alexis Corbière, Raquel Garrido et Pierre-Jean Chalençon. Ils ont discuté du futur débat organisé entre Jean-Luc Mélenchon et Eric Zemmour.
Article rédigé par Morgane Cruciani, Rachel Pajkic, Rafaele Rado et Florian Decq.
/rating_off.png "1 étoile")
Chargement
