Mercredi 22 septembre, Pascale Lagorce a été interviewée à l’ISCPA Toulouse. En tant que nouvelle rédactrice en chef de France 3 Occitanie, elle a répondu à nos questions sur sa récente prise de fonction et sur ses nouveaux objectifs pour la chaîne.
Arrivée le 10 mai 2021, Pascale Lagorce ne s’arrête pas. Elle prend ses fonctions au cœur du tourbillon médiatique que sont les élections régionales et départementales : « c’était un vrai défi, on n’avait pas le droit de se rater ».
Son autre défi était d’assurer sa crédibilité. Avant d’être rédactrice en chef de France 3 Occitanie, Pascale Lagorce occupait la même responsabilité à France 3 Tarn. Elle dirigeait une équipe de 11 personnes, dans un cadre convivial. Avec son nouveau poste, à l’échelle régionale, elle est en charge d’une équipe de 70 journalistes, l’orientant plus vers un travail à « forte connotation managériale », ne lui permettant plus aujourd’hui d’aller sur le terrain.
Elle s’occupe tout de même du débriefing de chaque projet et guide les journalistes dans le choix des articles et des angles à prendre.
Les projets de Pascale Lagorce en arrivant sur France 3 Occitanie ? Montrer la culture régionale comme l’agriculture, le patrimoine et les traditions Occitanes, et donner davantage la parole aux citoyens.
Elle veut également mettre en place un avant JT diffusé à 18h30 qui se veut convivial et ayant pour objectif de se rapprocher de son public dans des débats de société, le tout en direct.
« Ma difficulté c’est que j’ai commencé dans cette chaîne en CDD et aujourd’hui je reviens en tant que rédactrice en chef »
À son arrivée, la journaliste a dû affirmer sa position. En effet, ayant commencé sa carrière à France 3 en CDD, elle doit aujourd’hui diriger ses anciens confrères et consœurs, impliquant une position désormais plus directive auprès de ces derniers.
Néanmoins, Pascale Lagorce se présente comme une personne épanouie depuis qu’elle est entrée dans ses fonctions. Elle décrit son travail comme « très enthousiasmant » même si la charge est lourde, c’est une « source de stress positif ». Elle investit ce poste avec beaucoup de reconnaissance et nous explique que pour elle, « il y a un but à travailler dans le domaine public », car elle peut accorder aujourd’hui moins d’importance à l’audience, et se permettre de travailler sur des sujets d’actualités moins attrayants pour le grand public, mais tout aussi importants comme par exemple, l’opéra.
Groupe 6 ISCPA Toulouse
Léna MARTY, Cloé TENZA, Meryem AZZAOUI, Lucas Di GUARDIA, Victor RECASENS, Louisa DESTUGUES