Margot Dumont, journaliste d’origine lyonnaise se livre sur son parcours professionnel. Du blog de supporter (OL) qu’elle alimentait adolescente, à la couverture des plus grands événements footballistique, voici la présentation de l’itinéraire d’une surdouée.
Bonjour Margot, pourriez-vous présenter votre parcours ?
J’ai commencé une formation Bachelor journalisme à l’ISCPA Lyon où je n’ai fait que deux années sur les trois. Ayant déjà plusieurs stages à mon actif à l’époque, je me suis vu proposer un poste de pigiste par plusieurs rédactions.
J’ai du faire un choix complexe, entre obtenir mon diplôme, ou saisir les opportunités qui s’offraient déjà à moi.
J’ai accepté les offres de pigistes dans les différentes rédactions. J’ai travaillé durant un an et demi avec le rythme suivant: sept jours sur sept. J’étais épuisée mais cette expérience a été particulièrement formatrice!
Suite à ça, Charles Biétry et Florent Houzot que j’avais côtoyé durant mes stages, m’ont contacté pour rejoindre beIN Sport à la création de la chaîne en 2012.
J’ai donc été recrutée à l’âge de vingt et un ans et cela fait maintenant dix ans que je travaille pour la chaine.
Comment s’est déroulée votre ascension au sein de la rédaction beIN Sport?
C’est une ascension qui se fait « step by step ».
Lorsque vous arrivez vous êtes jeune et finalisez encore votre formation. De la recherche d’image et du reportage vous passez au bord de terrain en Ligue 2 dans un premier temps, puis en Ligue 1.
Ensuite vous apparaissez en plateau. Puis viennent les compétitions internationales où j’ai notamment pu couvrir les EURO 2016 et EURO 2020, la Coupe du Monde 2018 et des saisons de Ligue des Champions.
« J’ai clairement constaté un avant et un après EURO 2016 »
Parmi tous ces événement lequel vous a le plus marqué ?
L’EURO 2016 a été le plus formateur et le plus marquant parce que c’est un grand événement qui dépasse le cadre du sport. Vous touchez tout le monde lors de ces compétitions, même ceux qui ne s’intéressent pas au football.
Le fait de couvrir cette compétition en France était extraordinaire d’autant plus que beIN couvrait 100% de la compétition !
Je n’avais que six années d’expérience en 2016 donc je suis vraiment partis au feu. Mais cette expérience a été très enrichissante, j’ai clairement constaté un avant et un après EURO 2016.
Maintenant que vous avez réalisé votre rêve, quelles sont vos objectifs ?
Pour le moment c’est de perdurer.
Comme on le dit dans le football le plus difficile n’est pas d’arriver en haut mais d’y rester.
Donc je dirais vraiment que mon objectif est de continuer ma progression et de « kiffer » quand je me déplace à travers l’Europe pour couvrir un match.
Après je ne me ferme aucune porte et je ne sais pas de quoi l’avenir sera fait. Qui sait peut-être que je finirai dans le staff d’une équipe de football…
Suite à la diffusion du documentaire polémique « Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste » dans lequel vous témoignez, avez-vous senti un changement d’attitude dans le monde des médias ?
En effet les choses ont un peu changées. J’ai l’impression que les garçons dans la rédactions ont réduit la voilure sur les blagues qu’ils trouvaient « drôle » ou « pas grave ».
C’est un premier motif de satisfaction, maintenant je n’ai pas le sentiment qu’il y ait davantage de féminisation… Après, tomber dans les quotas serait une catastrophe et réduirait tout notre travaille à néant.
Nous avons crées une association de journalistes de sport avec pour objectif de faire progresser les mentalités.
GROUPE 2:
JOURNALISME 1: JOUANY FELIX; CACCIUTTOLO DEHAN; D’AGOSTINI ANTONIN; GREGOIRE-DOREL LAURYNE; ROUSVOAL LUCIE; AKBARI SHALYN.
COMMUNICATION 1: BOUGAREL ALICE; SILVA DIAS LUMAR; RILLARDON MAHÉ.
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