Depuis le mois de février 2020, l’Aérochrome est un lieu dédié à la démocratisation de l’art urbain. Avec l’aide de la mairie, il tente de se défendre financièrement pour que les Blagnacais s’intéressent au « street art ». Tel est le nouveau défi de l’association CISART. Permettant aux artistes d’exprimer et partager leurs talents, l’association toulousaine CISART est chargé du bon fonctionnement de l’Aérochrome.
« Tu ne peux rien construire si tu n’es obsédé que par l’argent ». Telles sont les dires de Julien Duron, président de CISART. Etant à but non lucratif, il reste important pour l’Aérochrome de trouver une manière de financer ces activités tels que les festivals. Les subventions publiques représentent un tiers de leur budget. Elles s’avèrent être d’une grande aide. De plus, la gratuité des locaux permet à l’Aérochrome de mettre en place des actions dont les bénéfices ne servent qu’à financer ces festivals. Parmi ces actions, sont à retrouver les ateliers et stages animés par les artistes, les évènements ou encore le bar. Cependant l’association n’en est jamais bénéficiaire, mais il reste important pour eux de veiller au « bon vivre » des artistes et surtout de faire cela pour l’amour de l’art.
L’Aérochrome : un lieu de convivialité
L’Aérochrome tente de redorer l’image du graffiti, souvent évoqué de manière péjorative, en permettant au public de se réunir autour de fresques. Il est possible le dimanche et mercredi après-midi de contempler gratuitement les œuvres de différents artistes. Une visite plus complète par un membre de l’association est accessible le reste du temps sous réservation. Les différents évènements permettent aux gens de se réunir dans la bonne humeur, entourés de graffitis et de musique.
Groupe 1
L. Bézes, M.Aebi, L. Touala, F. Pauquet, R. Wojtanowski, E. Dziubakewicz