Le chef de projet des partenariats culturels de la région Occitanie s’est livré ce lundi 4 octobre. Il a détaillé son métier, ses projets passés et futurs, puis évoqué comment il a géré la crise du Covid avec ses partenaires.
Dominique Charron est un homme de l’ombre de la région Occitanie, pourtant son utilité n’est plus à prouver. Chargé de valoriser l’image de la région, il est celui qui s’occupe de trouver des partenariats. Chaque stand faisant la promotion de la région est à son initiative et de celles de ses collaborateurs. Ses recherches de partenariats sont très larges. Elles vont de manifestations sportives à un food truck qui appartient à la région. Le but est de montrer en quoi celle-ci agit et la mettre en avant.
“Dans le partenariat, tout est envisageable”
Lorsqu’on demande à Dominique Charron les évènements sur lesquels il a travaillé qui l’ont marqué, sa réponse montre une énorme diversité. Des festivals de films, de la cybersécurité mais aussi le Toulouse Game Show, tous sont des évènements notables. Cette diversité, c’est aussi la force d’une région pluriculturelle. Cette même culture que lui et ses partenaires ont soutenu durant la crise sanitaire. Les contrats qui avaient été signés dans la période post-Covid ont vu leurs financements maintenus. « Cette initiative prise par la Région n’était pas obligatoire », nous explique-t-il. Cet engagement politique se veut dans la continuité d’une bonne relation avec la culture de la Région.
En poste depuis 2006, Dominique Charron a connu la fusion des régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. Pourtant son bureau, lui, n’a pas bougé et reste exclusivement à Toulouse. Il se permet de faire un trait d’esprit là-dessus : “La fusion des régions fait que les déplacements sont plus longs”. Depuis 15 ans, il a vu plusieurs présidents de région se succéder. Malgré tout, il reste en poste car il n’est pas rattaché à un parti politique. Mais son poste n’est pas celui d’un fonctionnaire car il dit lui-même qu’il est “en CDI”. Avant cela, il était à Bordeaux et son aventure toulousaine s’est faite naturellement. Le service public est un choix. Comme ses 4 collègues qui ont répondu à nos questions, il est “animé” par cette mission.
JC1 Team, G2 – ISCPA Toulouse
Chloé Poisson, Constance Cadene, Yanna Durand, Raphaël Plancheron–Hérault, Nicolas Calvet