Rencontre avec la pétillante rédactrice en chef du magazine Vivre Lyon. Vanessa Cornier se livre sur ses méthodes de travail et ses inspirations.
Nous savons que vous avez travaillé dans la communication. Est-ce un atout aujourd’hui dans votre poste ?
Oui complètement ! Nous avons tendance à confondre facilement la communication et le rôle du journalisme. Cette dernière est une méthode de travail totalement différente, et cela amène donc, selon les clients avec lesquels nous travaillons, à être beaucoup plus « carré ». Nous avons des stratégies de validation concernant des projets qui requièrent en permanence notre travail. Cela apporte selon moi cette rigueur nécessaire au métier de journaliste. C’est une bonne expérience oui !
Étant donné que vous partagez une maison d’édition identique à celle des autres magazines Vivre en France, avez-vous les mêmes méthodes de travail ?
Nous possédons seulement les rubriques en commun et nous ajustons en fonction des intérêts des populations selon les régions. Par exemple, le lectorat marseillais n’est pas le même que le lectorat lyonnais, nous le voyons sur les couvertures des magazines. Nous avons un réseau connecté nous permettant d’en discuter entre rédacteurs en chef. Mais nous gardons tout de même certaines choses en commun, des sujets que l’on se transmet entre nous.
Avez-vous une approche spécifique pour vous démarquer des autres magazines ?
Je crois que nous avons tous notre place à Lyon, nos confrères proposent des contenus différents de nous et vice versa. Nous n’avons pas les mêmes lecteurs, certains ne proposent que certaines rubriques « lifestyle », tandis que chez Vivre Lyon, nous approfondissons ces sujets de façon à rendre les articles plus volumineux et plus détaillés.
En parlant de sujet, à échelle lyonnaise, est-il toujours évident d’en faire des productions ?
Par chance, Lyon est une ville dynamique, sans cesse en mouvement. Il y a des rubriques plus actives que d’autres certes, mais ce n’est en aucun cas une source de problème pour enrichir quotidiennement le magazine. Au contraire, nous sommes parfois contraints à sélectionner les domaines que nous souhaitons traiter. Les confinements liés à la pandémie de COVID-19 ont été la plus grande difficulté rencontrée, en particulier dans la rubrique “gastronomie” ayant connu une période d’arrêt significative.
“On partage vraiment ce qu’on aime !”
Vivre Lyon est un magazine engagé au sujet de l’écologie, avec notamment une rubrique portant le nom ci-contre. L’alimentez-vous suite aux demandes de certains lecteurs ou bien par engagement personnel ?
Je suis particulièrement sensible à ce sujet. C’est une rubrique qui a toujours fait partie du magazine lorsque je l’ai intégré. C’est l’une des principales chroniques sur laquelle je m’interroge aujourd’hui puisque, pour moi, l’écologie se retrouve dans toutes les rubriques du magazine finalement. Nous partageons vraiment des choses qui sont en accord avec nos convictions et la cause écologique en fait évidemment partie.
Enfin, pour vous, quelles sont les compétences pour travailler chez “Vivre Lyon” ?
Très bonne question ! Il faut d’abord être curieux et créatif je dirais. Mais je porte un regard particulier sur le fait d’être droit. Par exemple, je ne supporterai pas qu’un journaliste de mon équipe profite d’une invitation, d’un voyage, en contrepartie d’un article publié en la faveur de l’hôte.
GROUPE 7:
COMMUNICATION 1: Sirine GHRAB; Manon HIGUERO; Zoé LALOGE.
JOURNALISME 1: Anthony BORDES; Victoire DUBUST; Cassandra MADUREIRA; Camille MOREIRA; Joris ROLLIER; Floriano ROBERTI.