Jean-Étienne Celle est un journaliste diplômé de l’ISCPA Lyon. Suite à son stage de dernière année, il a été recruté par Auto Moto. Il obtient un premier contrat qui lui a permis de rester un an, puis un second, après son master à l’IEJ Paris. Agé de 24 ans, il est le plus jeune de la rédaction.
Jean-Etienne fait la rubrique quotidienne sur les réseaux sociaux intitulée « Auto Moto Express », c’est un condensé de l’actualité automobile en trois ou quatre minutes, chaque jour, du lundi au vendredi. Le vendredi, il fait aussi « Auto Moto Express l’Hebdo » diffusé le dimanche matin. C’est un condensé de l’actualité de toute la semaine.
Quelle est votre rythme de travail ?
Je choisi les informations pendant une heure, puis je trouve un angle intéressant que les concurrents n’ont pas, quelque chose de nouveau. L’écriture prend entre deux heures et demi et trois heures. Et le montage se passe l’après-midi. Le dimanche est différent, car c’est un monteur professionnel qui s’en occupe et moi je n’ai qu’à poser ma voix.
Avez-vous toujours voulu faire ce métier ?
Je voulais être journaliste soit dans le sport automobile soit dans les sports d’hiver, l’automobile doit être une grande passion. Cela me convient très bien.
Quel est selon vous, le critère essentiel pour travailler à Auto Moto ?
Il n’y a pas de critères mais l’appétence est essentielle pour l’automobile, le plus important c’est la rigueur. C’est bien d’avoir une bonne écriture mais parfois, il y a beaucoup d’informations qui se mélangent.
En quoi consiste la voix off ? Et est-ce considéré comme du journalisme ?
La voix off que je fais est posée sur la vidéo. 99 % du temps, je le fais pour mes vidéos mais parfois d’autres journalistes me sollicitent pour que ce ne soit pas toujours la même voix off qui parle.
Est-ce que vous avez-des conseils pour ceux qui voudraient être journaliste ?
Tout d’abord, je vous conseille de maximiser les stages, d’acquérir le plus de compétences possibles, de beaucoup bosser et de faire en sorte d’être indispensable. Il faut vous démarquer.
Comment fonctionne Auto Moto ?
Je suis chez Auto Moto mais mon fonctionnement est différent des autres journalistes car je travaille dans le coté digital, les réseaux sociaux. Je suis en marge de la rédaction. Tous les vendredis, on se retrouve pour le montage de l’émission complète du dimanche.
Aimeriez-vous aller sur le terrain ? Et ne plus trop faire du digital ?
Oui c’est clairement l’objectif, je suis content de cette émission car elle est née à mon arrivée, ils cherchaient quelqu’un pour la faire mais n’avaient pas imaginé l’émission. Mon but est de faire du terrain et de faire moins de digital. Le rythme est très restreint avec le digital. J’espère d’ici un an et demi faire du terrain et même présenter les voitures. Le poste de rédacteur en chef ne m’intéresse pas pour le moment.
Comment fonctionne l’équipe Auto Moto et quelle est l’ambiance ?
On se connaît tous et l’ambiance est plutôt très bonne. Il nous arrive régulièrement de nous retrouver hors travail pour déjeuner ensemble par exemple.
Est-ce difficile de jongler entre Auto Moto express et l’hebdo ?
Parfois, les semaines vont être très bien, c’est en fonction de l’emploi du temps. Mais parfois d’autres semaines sont plus compliquées car des travaux sont ajoutés. Mais, cette année il y a une autre organisation, je ne fais plus le montage donc cela me laisse du temps pour réfléchir à d’autres contenus.
D’après votre expérience est-ce que le métier de journaliste permet d’avoir une vie à côté ?
Ce n’est pas toujours simple, il faut beaucoup travailler surtout quand on est étudiant. Dans les dernières années, le plus compliqué est de trouver un emploi. Il y a des soirs où vous devez bosser tard, mais d’autres où pouvez sortir, si vous vous organisé bien.
Pouvez-vous donner votre avis personnel sur les réseaux sociaux ?
Je peux donner mon avis sur les réseaux sociaux, mais j’ai toujours besoin de l’aval du rédacteur en chef.
CETTE INTERVIEW A ÉTÉ RÉALISÉE PAR LE GROUPE 5 DE L’ISCPA LYON:
Emma Martin, Luan Martinez, Marie Gaidot, Alice Monjal, Mateo Roumegous, Cleo Novo, Valentin Manien, Lorine Magnante et Alizée Morat