Le Bonbon : un média gourmand d’exclusivités

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Le Bonbon, un média créé à Paris en 2009, est aujourd’hui présent dans 9 autres grandes villes de France. Son but ? Relayer les bons plans et les bonnes adresses. D’où son nom. Nous avons posé quelques questions à Agathe Daviet, directrice des ventes, puis à Antoine Lebrun, rédacteur en chef du Bonbon Lyon.

Quel cursus avez-vous emprunté ?

A.D : Moi je viens d’un cursus alternance à Sup’ de com. À l’époque, c’était la seule école qui prenait de l’alternance sur Lyon. Maintenant, ça s’est développé et je trouve que c’est vraiment un bon format. Une bonne entrée en matière dans le monde professionnel, on (les alternants) les forme pour qu’ils restent après, et commercialement moi j’avais besoin d’aide.

Quels sont les avantages selon vous de travailler au sein du Bonbon ?

A.D : La chance que nous avons avec Le Bonbon c’est que nous ne prospectons pas. Nous avons une résonance assez importante pour s’en passer. J’ai connu le fait de prospecter jusqu’à 23h, passer des centaines d’appels pour 1 seul intéressé… Mais Le Bonbon Lyon a vraiment pris une grande ampleur très rapidement. À mon arrivée il y a 3 ans et demi, Le Bonbon Lyon touchait 300 000 personnes par mois, contre près de 2 millions aujourd’hui. Ce qui est vraiment énorme à l’échelle de Lyon !

Quel est votre public cible ?

A.D : Pour le cœur de cible, on sera sur du 25-45 ans. Les plus jeunes n’ont pas forcément les moyens d’aller régulièrement au restaurant, ce dont on parle le plus. Enfin pour la majorité des cas…

Comment faire face à la concurrence ? Vivre Lyon par exemple ?

A.D : Le Bonbon Lyon a la chance de ne pas avoir de concurrence directe avec une audience aussi importante. Il y a de la place pour tout le monde, il faut uniquement savoir se démarquer.

Contrairement à Vivre Lyon que j’adore et qui propose du très bon contenu, Le Bonbon est gratuit. D’un autre côté, Vivre Lyon repose beaucoup sur ses magazines, Le Bonbon plutôt sur le digital.

Comment dénicher tous ces bons plans ?

A.D : On a la chance d’avoir Antoine Lebrun, une « machine », qui est vraiment à l’origine du succès du Bonbon aujourd’hui. Il fait beaucoup de veilles (recherches et collecte d’informations), et s’occupe aussi des réseaux sociaux qui touchent jusqu’à 40 000 personnes par jour. Il aime l’exclusivité, et reçoit beaucoup de communiqués de presse grâce à son large réseau forgé au fil du temps.

Comment Le Bonbon se démarque des autres médias ?

A.L : Par l’écriture des articles. Personnellement en arrivant au Bonbon, j’ai commencé à écrire des articles très classiques, très « carrés » comme on me l’avait appris. Mais finalement, l’écriture « sujet/verbe/complément » ne correspond pas à la patte du Bonbon. Nous sommes très libres, on peut se permettre beaucoup d’humour, placer des références, parler en argot, presque vulgairement parfois… Ce qui peut être à l’origine de quelques critiques, mais c’est ce qui fait notre force. On ne s’ennuie pas lorsqu’on lit Le Bonbon.

Vous recherchez les bons plans, vous écrivez les articles, vous vous occupez des réseaux sociaux… Comment ne pas se sentir débordé ?

A.L : Alors très honnêtement au début j’étais sous l’eau mais on s’habitue avec le temps. Il m’arrive de m’endormir à côté de mon ordinateur et de reprendre dès le réveil dans des périodes « crashs » comme la rentrée où l’on est contacté de partout… Mais c’est avant tout un métier de passion, personnellement j’adore ce que je fais, certes c’est un métier prenant mais très enrichissant, Nous sommes jeunes et nous avons un média qui cartonne donc c’est vraiment chouette !

Groupe 8 :  THOMAS-COLLIGNON Timothée, CASTAN Rachel, LAURENT Eloïse, LAURENT Janelle, LE NGUYEN Ariane, ROLLION Antonin, SANNINO Rebecca,  SOUADIA Arno, TOURNIER Alicia.

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