Silence radio dans le XIIe arrondissement. On enregistre, ce 4 octobre, la matinale de Vincent Cerutti et Malika Ménard sur M Radio.
Directeur de l’antenne, Nicolas Petit nous ouvre les portes.
Le nom de M Radio ne vous dit rien ? Si l’on parle de MFM Radio, cela ravivera la mémoire de certains. La décision de changer de nom arriva à la suite des nombreuses confusions avec RFM. Seul, le « M » est resté. Il signifie par ailleurs Montmartre. Si on devait définir le credo de M Radio, ce serait : 100 % chansons françaises. Mais outre sa patte bien dessinée au sein du paysage radiophonique, elle est enviée. C’est la radio la plus féminine de France avec 63 % d’auditrices. Ses animateurs phares sont Vincent Cerutti, Jérôme Anthony ou encore Sophie Davant.
Dans les coulisses
Mais taisons-nous. Le sigle « on air » devenu rouge, c’est le M Radio Réveil qui commence. De 6 à 10 heures, Vincent Cerutti et Malika Ménard animent avec bonne humeur l’émission. Parlant informations insolites, consommation d’émissions télévisées de la veille et de tout et rien avec les nombreux invités… le rendez-vous est incontournable pour les auditeurs. Et c’est tout un challenge pour Vincent Cerutti qui nous l’explique entre deux chansons : « on parle à des gens qui sont occupés alors qu’à la télé, le public est passif. On doit donc faire appel à l’imaginaire du public. » L’animateur doit ainsi réussir à captiver des auditeurs pas forcément concentrés, ce qui est un défi au quotidien.
Concurrences et quotas
A la différence d’une radio généraliste, M Radio, ici musicale, a un quota de musique à respecter. En effet, l’ARCOM (anciennement CSA) demande à toutes les radios musicales un quota de 40 % de chansons françaises et 10 % de nouveaux artistes, eux aussi français. Mais ce n’est pas ce qui gêne notre radio puisque le slogan le rappelle lui-même : « Numéro 1 sur la chanson française ».
Mais pour la majorité des radios musicales qui ne sont pas spécialisé dans la musique française, cela peut être un poids. D’autant plus face aux géants tels que Deezer ou Spotify qui, malgré des émissions radiophoniques, ne sont pas soumis aux quotas. Totalement fragilisées par ces groupes, c’est la publicité qui permet à la radio de continuer à vivre. C’est un défi pour les radios musicales qui doivent innover pour concurrencer les plateformes.
Groupe 14 : C. Luczak – L. Meriaux – J. Stein – S. Thiébaut