À l’occasion de la 4ème visite du Tour E-Média, le groupe n°5 a rencontré Pascal Auclair, directeur de l’agence de presse FMI (France Média International).
Ce journaliste polyvalent passé par Le Figaro, Europe 1, Lyon Libération nous a présenté son parcours inhabituel et ses agences de presse.
Le parcours d’un « enfant des radios locales » :
Durant ses années d’études, Pascal Auclair a étudié à la Faculté Lyon 3 en Gestion. Initialement, il était censé reprendre l’entreprise familiale dans le BTP.
Cependant, lors de sa dernière de Faculté, se produit le « boom » des radios locales qui créer chez lui un déclic. À la suite de cela, il continue d’aider son père tout en animant une émission de radio le soir. Cette expérience lui a été révélatrice et il décide d’en faire son métier. Pascal Auclair débute à Europe 1 (radio) avant de postuler pour Lyon Libération (presse écrite). Il passe ensuite par le Figaro avant de créer son agence de presse en 2012.
Durant sa carrière, il touche à tous les domaines du journalisme du sport, à l’économie en passant par la culture. Depuis 2012, et la création d’une dizaine de rédactions en France aux agences de presse ( FMI et France Communication International ), Pascal Auclair, travaille encore en tant que intervenant santé sur BFM Lyon. Au sujet de la santé, le chef-adjoint de FMI Phillipe Frieh déclare : « Lorsqu’on touche à la santé, on a un devoir moral ».
Intéressé par le domaine de la santé, il crée le « Club de la Santé » afin de fédérer l’écosystème et créer des connexions dans le monde de la santé ainsi que le groupe de presse multimédia « Ma Santé ».
Se considérant comme un « auto-didacte complet », selon lui sa formation n’est pas prête de se terminer : « J’ai appris toute ma vie et je continue d’apprendre ».
Sa vision du journalisme :
« Pour réussir dans ce métier il faut être polyvalent, réactif, bosseur et profiter des stages pour se mettre en évidence ».
Concernant le journalisme actuel, il est consterné par l’évolution du métier en raison du manque de culture ainsi que par le quotidien du journaliste contraint d’être polyvalent (caméra, interview, photos):
« c’est un métier de passion, on ne compte pas ses horaires ».
Face à l’invasion du digital, Pascal Auclair a pris un risque important en faisant le choix de se diriger vers la presse écrite : « La presse écrite n’est pas morte, il faut juste la concevoir différemment ».
✎ Pour découvrir plus en détail France Média International, voir l’article en lien avec celui-ci : « France Médias International, une agence de presse polyvalente ».
➤ Pour découvrir la visite des locaux de France Médias International :
/rating_off.png "1 étoile")
Chargement
