Ancien centre funéraire, le Centquatre est depuis 2008 un établissement culturel aussi important qu’unique de Paris, au 104 de la rue d’Aubervilliers d’où son nom.
UN LIEU OUVERT À TOUS
Situé en bordure du XIXe arrondissement de Paris, le Centquatre est un lieu ouvert en libre accès du mardi au dimanche. Il soutient des créations artistiques multiples, comme la danse, le théâtre, la musique ou encore le cinéma.
Il y existe deux entrées, le 104 rue d’Aubervilliers et le 5 rue Crucial. Cette dernière est un « fer de lance » de la politique territoriale de l’établissement puisqu’il donne accès à des ateliers fermés sous inscription pour les personnes qui souhaitent répéter à l’abri des regards.
La facilité d’accès est le point fort de l’endroit, car il permet la rencontre et l’échange entre différents profils de personnes.
UN LIEU D’ÉCHANGE
Ici, l’objectif est simple, agrémenter « l’art du spectacle vivant » en invitant toutes sortes d’artistes à venir s’entraîner, mais aussi à se produire. Ainsi, le Centquatre organise chaque année trois festivals et expositions, dont une de grande importance.
Cet endroit pas comme les autres nous garde hors du temps l’espace d’un instant grâce à sa structure fermée. Les artistes que nous avons eu l’occasion de rencontrer décrivent le « 104 » comme un endroit plein de « bienveillance, de rire, d’entraide et de rencontres ». Là, le jugement n’a pas sa place, chacun vient faire ce qu’il souhaite, quand il le souhaite, toujours dans le respect des autres et de leur travail. On y vient pour danser, chanter, jouer, se détendre, mais aussi pour se restaurer ou partager un verre autour d’une table avec quelques amis.
L’endroit est divisé en plusieurs espaces : restauration, hall central, scène, cours extérieure, librairie, maison des petits… Autant d’aires qui offrent la possibilité aux personnes qui le fréquentent d’échanger, de se conseiller…
Le Centquatre est aussi présent à l’international et est surtout connu dans la communauté des danseurs de hip-hop. D’ailleurs, les artistes hébergés au « 5 » viennent souvent d’autres pays.