Lieu de culture aux abords des Champs-Élysées, le Théâtre du Rond-Point se veut plus moderne et cherche à séduire un public plus jeune.
Un peu d’histoire
En 1860, le travail de l’architecte Gabriel Davioud, un proche du Baron Haussmann, voit le jour au 2 avenue Franklin Delano Roosevelt à Paris. Il s’agit d’une rotonde, un bâtiment en forme circulaire avec un toit vitré qui était consacré à l’exposition de grandes peintures en vue panoramique représentant des scènes de bataille sous le Second Empire. En 1894, le lieu est transformé en patinoire et se voit attribuer le nom de “Palais des Glaces”. Cet usage durera jusqu’en 1981, où le Théâtre du Rond-Point est fondé sous la direction de Jean-Louis Barrault et de Madeleine Renaud.
Le théâtre est subventionné à parts égales par le ministère de la Culture et la Ville de Paris, ce qui permet à la billetterie de proposer des prix abordables et stables. Le rôle majeur de ce théâtre est d’accomplir sa mission de « démocratisation culturelle ».
Le Théâtre du Rond-Point en quête d’une nouvelle identité
Après la direction du théâtre par l’auteur dramatique, metteur en scène et cinéaste Jean-Michel Ribes pendant plus de vingt ans, Laurence Magalhaes et Stéphane Ricordel sont devenus en 2023 les nouveaux directeurs du lieu. Le principal objectif de leurs équipes est de rajeunir le public. Pour cela, ils utilisent différents moyens comme des tarifs adaptés et la présence sur les réseaux sociaux.
La mission de cette nouvelle administration est de démocratiser le théâtre, mettant ainsi en place différents tarifs. Ainsi, hors abonnement, le tarif pour une personne est de 38€ ou 31€ selon la salle. Cependant, l’établissement propose des tarifs réduits. Les étudiants et les mineurs paient 12€ tandis que les personnes de plus de 65 ans payent 28€.
Créer une identité visuelle du théâtre
Trois salariées travaillent activement à l’identité visuelle du théâtre. Tout d’abord, Camille Brucher, chargée de communication numérique, s’occupe du site internet pour le rendre facilement utilisable et de le mettre à jour pour les spectateurs. D’autant plus qu’elle écrit des newsletters mensuelles. Son travail consiste également à valoriser l’image du théâtre sur les réseaux sociaux et de continuer l’expérience du visiteur en proposant des photos, des vidéos, des podcasts et des interviews avec certains artistes. Elle énonce le lien direct entre le public et le théâtre sur les réseaux sociaux notamment grâce aux remarques qu’elle reçoit. Notons que les réseaux sociaux permettent également de toucher un public plus jeune.
Puis, Mathilde Barillier, chargée de communication, se concentre sur les affiches qui se trouvent majoritairement dans des endroits stratégiques où beaucoup de monde circule comme le métro. De plus, elle s’occupe également des brochures de saisons et des partenariats.
Enfin, la responsable de la communication et du développement numérique, Raphaella Saada, nous explique que le travail sur le digital et le travail non digital sont complémentaires.
https://youtu.be/9-aDXG_HfJA?feature=shared
Groupe J3 : Chloé GARNIER, Constance GERARD, Thomas LE JOLY, Lucie KAPRIELIAN