Au fil des ans, La Comédie Française a su conserver son classicisme tout en proposant une touche de modernité afin d’évoluer avec son temps.
Quand le classique rencontre le contemporain
Fondée en 1680, La Comédie Française a été créée dans l’optique de concurrencer l’italienne Comedia Del Arte. Aujourd’hui, plus de 500 comédiens exercent leurs métiers au sein de cette institution. Cela dans trois lieux : l’historique salle Richelieu datant de 1799, au Théâtre du Vieux-Colombier (depuis 1993) et au Studio Théâtre (depuis 1996), situé dans le Carrousel du Louvre.
Lorsque que l’on pense à La Comédie Française, nous pensons au théâtre classique. Pourtant, ici à la Maison de Molière, les architectes travaillent afin de restaurer et moderniser ce monument culturel. L’entrée sous forme de péristyle est constituée de colonnes anciennes ainsi que de grandes barres de fers noires accordés à l’accueil et à la billetterie qui modernise ce vestibule.
La programmation elle aussi se met aux goûts du jour avec des pièces contemporaines ou bien des pièces classiques revisitées. Les pièces comme Le Malade Imaginaire sont parfois interprétées avec des costumes et des décors du 21e siècle. Et cela plaît puisque La Comédie Française génère un chiffre d’affaires de 11,9 millions d’euros. Celui-ci est également dû au travail de communication qu’effectue ses équipes sur Internet via son site, mais également sur les réseaux sociaux comme Facebook, Instagram et Tik-Tok.
Les partisans de la Troupe
Ce théâtre à l’italienne de 33 mètres de haut est constitué de gradins faisant basculer le public à l’époque du Premier Empire, sous Napoléon. C’est-à-dire à une société inégalitaire avec les « poulaillers » pour les moins fortunés et les « premiers gradins » pour la haute société.
Aujourd’hui, ces différences n’existent plus, car La Comédie Française est devenue un établissement public à caractère industriel et commercial, placé sous la tutelle du ministre de la Culture et de la Communication.
Il y a actuellement 60 comédiens en résidence entre les murs. Parmi eux, certains sont pensionnaire en CDD et rémunérés par l’État tandis que les autres sont sociétaires, donc en CDI et payés via les bénéfices de La Comédie Française.