Rencontre avec Guillaume Lamy, ancien élève de l’ISCPA – groupe 2 Lyon

Guillaume LAMY, rédacteur en chef depuis 2021 au siège du journal local Lyon Capitale, nous ouvre les portes de son histoire et de son quotidien.

Le parcours et le quotidien de Guillaume Lamy

Après avoir obtenu un bac L, il s’élance vers une licence de droit à l’université Lyon 3 qui l’amènera au sein d’un bachelor en journalisme à l’ISCPA (l’Institut supérieur des médias).

Lors de sa deuxième année, il décroche un stage au sein de Lyon Capitale où il signera son premier contrat suite au désistement d’un ancien journaliste. Arrivé au bon moment, il ne cesse de grimper les échelons, en passant de pigiste ou correspondant de presse à un journaliste affirmé, désormais rédacteur en chef.

Tout au long de sa carrière, il couvre des sujets variés, incluant la politique locale, les affaires économiques, et les questions sociales. Son travail se traduit souvent par des enquêtes approfondies et des reportages sur des sujets d’actualité ou des problématiques importantes concernant la région lyonnaise.

De plus, Guillaume Lamy se consacre à la gastronomie lyonnaise, à laquelle il dédie, sur le site de Lyon Capitale, de nombreux articles, telle que la série de la “Table du mois”, ou encore son guide culinaire “Les tables mythiques de Lyon”.

Mais qu’est-ce qu’un bon journaliste selon Guillaume Lamy ?

Pour lui, être un bon journaliste, c’est « sortir du moule de l’école » tout en éveillant sa curiosité par de la lecture, des débats, de l’intérêt pour les différents médias, etc… 

Mais le plus important est d’aller sur le terrain, en se confrontant directement au sujet abordé, afin d’y retirer le plus d’informations et d’y prendre le plus d’expérience possible.

Les défis du métier

Cependant, les responsabilités peuvent se montrer assez lourdes, les horaires peuvent souvent varier, car l’information est imprévisible, comme il dit : “il faut toujours être connecté”. Avec son équipe, ils se retrouvent généralement à 3 pour remplir les 60 pages de leur journal mensuel. En sachant que la pression ne cesse de s’amplifier, avec la disparition progressive des journaux papier, il faut toujours faire mieux pour ne pas perdre l’intérêt des lecteurs. 

Par ailleurs, il faut aussi “savoir décrocher”, affirmait-il. En effet, passer ses journées à épier toutes les actualités, fréquemment violentes et démoralisantes, peut vite peser sur le moral.

En résumé, dans le cas de Guillaume LAMY, le métier de journaliste n’est pas toujours aussi simple, c’est surtout un métier “de vocation”, et surtout un métier ”humain qui enrichit vraiment.”

Melissa Prudon, Lola Bermudez Tantot, Lucie Petit, Eleana Delree, Eloïse Donnarumma, Dune Bardoz, Aloïs Gouttenoire, Kilian Sisahayes, Brendan Mauvoisin, Margot Van Panhuys.

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