En ce lundi 16 septembre 2024, Jean-Baptiste Cocagne, rédacteur en chef à la RCF Lyon nous ouvre les portes de leurs locaux situés à l’Université Catholique de Lyon. Nous avons eu la chance de nous entretenir avec lui, puis de visiter les studios d’enregistrement. Il nous fait part de sa vision de l’avenir de la radio.
Il est vrai qu’aujourd’hui, la radio perd de plus en plus d’auditeurs. En effet, les évolutions médiatiques déclassent cette dernière vis-à-vis des nouveaux types de médias, qui s’imposent tels que les plateformes de streaming, les chaînes d’informations télévisées ou encore les réseaux sociaux. Ceux-ci proposent un large choix de contenu qui peuvent être vu à tout moment sans interruptions de publicités.
Les auditeurs se plaignent des temps de publicité à la radio, prévilégient un support visuel avec notamment la télé en regardant les chaines d’informations à la place de la radio. Les seuls moments d’écoutes sont des moments « transitions » comme lors de voyage en voiture ou en transport en commun.
De plus, la communauté d’écoute de radio est vieillissante, le jeune public prévilégie les podcasts et les formats courts avec une pluralité de sujets étendues par rapport à la radiophonie.
« L’entité audio ne disparaîtra pas »
C’est en tout cas ce que croit Jean-Baptiste Cocagne, qui est convaincu que l’audio ne s’éteindra pas. Mais celui-ci se différencie de la radio de par sa diffusion en direct qui est aux antipodes du différé. L’audio est partout. L’émergence des podcasts et du streaming sont liés à l’audio.
La radio devra donc se diversifier pour perdurer aux côtés des nouveaux canaux médiatiques. Elle pourrait, par exemple, se reconvertir dans la production de podcast, ou développer l’enregistrement d’émissions, une mesure qu’ils ont commencé à introduire, en vue d’une transition de support. Il faudrait donc potentiellement sacrifier le format direct.
Groupe 3-ISCPA Lyon
Guillaume Courrèges-Justine Masson-Bastien Bachmann-Lauryne Georges