La Tribune de Lyon: entre lutte et ascension -

Ce matin, en ce mercredi 18 septembre, Véronique Lopes; journaliste gastronomique; nous a accueilli dans les locaux de la Tribune de Lyon. Elle nous a évoqué l’histoire de ce journal qui a rencontré des difficultés pour se faire connaître.

Des débuts compliqués

Crée par un riche PDG souhaitant faire un journal sur Lyon, La Tribune de Lyon voit le jour en 2005. Dès sa première année, ce journal rencontre des difficultés financières, et son dirigeant est amené à se questionner sur la longévité du journal. C’est alors que cinq de ses salariés ont l’ambitieux projet de reprendre les rênes du journal en 2006. Aujourd’hui, François Sapy est à la tête de la Tribune qui bat son plein.

Une visibilité croissante

Aujourd’hui, la Tribune de Lyon voit sa réputation grimper de jour en jour. Il traite de l’actualité locale et met un point d’honneur à rester neutre.

« les gens ont une vraie confiance, on est toujours très factuel. »

Là est leur objectif principal : informer la population de manière la plus neutre possible.

Ceux-ci sont dans une situation financière stable. En effet, la Tribune de Lyon s’entoure de deux autres magazines: « Exit mag » et « Grains de sel », en mettant en avant des contenus sponsorisés. Par ailleurs, une page à la fin du journal est consacrée aux annonces légales, qui représente 50% de leur chiffre d’affaire.

« S’il n’y avait que Tribune de Lyon, peut-être que l’on n’existerait plus »

Grâce à ces deux journaux supplémentaires, ils offrent aux lecteurs une diversité de sujets, leur apportant un confort financier. La politique, la culture, le patrimoine sont abordés; et même la gastronomie par Véronique Lopes.

La Tribune de Lyon connait un gain d’intérêt, dû à son exhaustivité au regard du journal le Tout Lyon ; sur l’aspect économique.

Ce journal hebdomadaire est présenté sous un format court avec une vue globale de l’actualité qui plait à ses lecteurs.