AlloCiné : De la voix à l’image – J4 Paris

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Si vous vous intéressez ne serait-ce qu’un peu au cinéma, son logo vous est probablement familier. Du service téléphonique au véritable média multiplateforme, qu’est-ce qui a permis à AlloCiné de traverser les époques et de s’affirmer comme une référence dans son domaine ?

Un média pluriel.

C’est perché au dernier étage de Webedia, -que la génération internet connais comme étant l’immeuble des Youtubeurs-, en compagnie de Yoann SARDET, voix iconique de l’émission « Faux-Raccords » que nous avons eu l’occasion d’en apprendre plus sur AlloCiné. Son histoire, ses valeurs et les défis auxquelles il a dû faire face.

Lancé comme un service disponible par téléphone, l’objectif premier de AlloCiné était d’offrir grâce à un simple appel l’accès au programme des salles de cinéma autour de vous. Aujourd’hui, le média évolue et prospère autour de 5 valeurs principales : l’Exhaustivité (tous les films et séries doivent être accessibles), la Neutralité (transmettre l’information sans donner son avis), la Réactivité (Toujours être au fait des nouveautés), Interactivité (Répété dans le slogan « Ne pas rester simple spectateur ») et enfin « Eternité » (défini par Yoann SARDET comme la possibilité d’accéder à fiches et de reviews de toute époque).

Longévité et adaptation

Si AlloCiné compte 16 millions de visiteurs par mois sur son site internet et 2 millions d’utilisateurs actifs sur son application, il lui a fallu surmonter plusieurs épreuves. De son achat par les groupes Vivendi puis aujourd’hui par Webedia à la multiplication des concurrents en passants par les projets ratés comme AlloCiné Televisions, son histoire a souvent eu des rebondissements.

Selon Yoann SARDET, le secret de la longévité d’AlloCiné réside dans sa capacité à s’adapter aux usages et aux mouvements des consommateurs. Déjà pionnier avec son service téléphonique sans surcoût, il sera l’un des premiers à investir le minitel, internet et les réseaux sociaux, puis à s’intéresser au monde du streaming avec l’arrivée de Netflix en 2014 et surtout pendant le confinement. Le média aura aussi appris à évoluer avec les habitudes de consommations en adaptant ses formats aux nouveaux modes de consommations du format 16:09 de YouTube au défilant vertical de TikTok.

En résumé, si AlloCiné est aujourd’hui l’un des sites les mieux référencés en France en matière de cinéma et qu’il développe des branches en Allemagne, en Turquie ou encore au Mexique, c’est grâce à une équipe passionnée et résiliente qui a su s’adapter et vivre avec son temps et son public.

J4 ISCPA Paris : Jazze IBOME MAKAYA, Andrea KOLSKI, Sacha LANDRE, Maud LECOMTE, Harold MENSAH ATTOH

 

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