G7 Toulouse Charline Tillier : le jackpot du marketing

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Un jackpot de rêve, de belles machines à sous, des décors somptueux,  comment les casinos peuvent-ils être si attirants ? Rencontre avec Charline Tillier, assistante marketing au casino Barrière de Toulouse.

En quoi consiste votre travail ?

« Mon travail se base essentiellement sur de la communication inter-services pour tous les évènements. Je récupère les informations que le siège (Paris) va m’envoyer. Je les transmets en interne aux services pouvant être potentiellement concernés. Par exemple l’accueil, la restauration, ou encore le théâtre.

Il y a aussi une partie relation client dans laquelle je reçois tous les contacts (des clients), ou encore les avis. Pour récupérer ces derniers, un questionnaire de satisfaction est mis à disposition. Il nous permet de connaitre nos points forts, ainsi que nos points négatifs. Si l’un remonte, je fais en sorte de le transmettre au service concerné afin de résoudre le problème au plus vite. »

Quelles sont vos contraintes en termes de campagne publicitaire ?

« On n’en a pas vraiment. Légalement il y a le bandeau jaune que vous avez sûrement déjà vu, ou que l’on retrouve sur les pubs de réseaux comme PMU, ou même à la télé; avec les mentions légales sur les jeux de hasard et d’argents comportant des risques. Les règlementations sont très précises, on a des obligations.

Il faut aussi faire attention à ne pas mettre des personnes trop jeunes dans nos publicités, elles doivent être majeures pour éviter toute confusion. Enfin, il ne faut pas faire croire que les jeux d’argents peuvent remplacer un travail. »

Quel est votre public cible ?

« C’est très varié. Typiquement, en semaine et de jour ce sont plutôt des personnes âgées. En revanche, en soirée on retrouve des personnes plus jeunes. Le week-end c’est très varié.

On va chercher à toucher des clients qui sauront miser régulièrement, plutôt qu’un client instable qui risque de tout miser d’un coup. De plus, en ayant des restaurants assez différents (Café Barrière, Fouquet’s, Samouraï) on peut attirer un public très varié. Le théâtre aussi, en fonction du spectacle qu’il y a, attire différents clients. Entre un humoriste, un chanteur, ou un ballet, ce ne sera jamais la même clientèle. »

Est-ce que vous vous sentez limitées dans votre travail, à travers toutes les contraintes, les mentions légales… ?

« Sur tout ce qui est légal non. En revanche, le siège gère énormément de choses et valide tout. On a donc des contraintes à respecter. C’est généralement le cas dans les gros groupes pour que tous les établissements soient cohérents. Evidemment il y a des règles mais j’ai carte blanche sur divers aspects comme la décoration. »

Groupe 7 – ISCPA Toulouse

Antoine EVEN – Oscar Cinglant – Marine DALESME – Max ALLIEN – Julie AKACHA

Crédit photo : Oscar CINGLANT

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