Le 26 Septembre dernier les premières années de l’ISCPA ont été invités par 100% Radio afin de découvrir les coulisses de leur métier.
Comment la chaîne se démarque-t-elle des autres ? Nous avons pu rencontrer le directeur de la régie, un journaliste ainsi que l’animatrice radio
Votre âge cible est compris entre 40 et 50 ans, est-ce que vous aimeriez toucher un public plus jeune ?
Mickael Rouanet, directeur Régie : “Non, puisqu’on est vraiment dans ce format de radio adulte et le 25/50 ans nous intéresse fortement pour le marché publicitaire qui est une cible clé. C’est pas qu’on vous aime pas les jeunes, mais les 15-25 ans ont beaucoup moins d’importance pour l’annonceur.”
Vous diffusez beaucoup d’émissions en direct mais également des émissions pré-enregistrées, à quelle fréquence diffusez-vous ces deux contenus ?
Karine Hurstel animatrice radio : “Alors, comme je disais, les matinales c’est ce qui est le plus écouté, donc c’est important que ce soit en direct pour que les gens aient vraiment la sensation qu’on soit là en direct. Si on fait des boulettes, ils vont les entendre et c’est ça aussi qui est drôle. La radio étant plus écoutée le matin et le soir (ce qu’on appelle le drive) , sur le 13h-16h on lance le flux musical. C’est donc moins grave si on diffuse plus de chansons et si on parle un peu moins de 13h à 16h.”
Et comment gérez-vous les imprévus du direct ?
Karine Hurstel : “Les imprévus sont les problèmes du direct. Nous sommes obligés de garder le sourire, la bonne humeur quoi qu’il arrive. Dans ma vie, il y a eu plein de moments où je n’ai pas été bien, où j’ai eu mes règles, j’étais enceinte, ou j’étais malade, des moments où j’ai vomi deux secondes après avoir parlé et à chaque fois au micro j’étais de bonne humeur. Et sinon quand d’un coup on appuie sur un bouton et que l’auditeur qui devait passer à l’antenne n’est plus là, il faut improviser et surtout toujours faire en sorte que le négatif devienne du positif.”
Vous privilégiez beaucoup le contenu régional au national, à quelle fréquence favorisez-vous les infos nationales ?
Axel Mahrouga journaliste et coordinateur : “Sur 4 minutes d’antenne, il y a 3 minutes de local et 1 minute de national. Après, on fait avec les moyens que l’on a. Il y a également des sujets dont personne ne peut parler.
Après, avec des sujets majeurs comme la dissolution de l’Assemblée Nationale, là évidemment on a ouvert tous nos journaux dessus car on est sur un degré de nation capital. On les place souvent à la fin du journal mais quand c’est vraiment important on ouvre avec.”
Groupe 3 : Irma, Chanelle, Jessy, Marie-Léa, Garance, Gaspard
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