Alors que l’industrie du papier est en déclin, les imprimeries de la Dépêche (situées à Montpellier et Toulouse) résistent encore à la révolution informatique. Afin d’assurer la distribution de 305 000 journaux dans 14 départements et 3 500 communes, les ouvriers travaillent nuit et jour. Nous les avons suivis sur leur lieu de travail à la Dépêche de Toulouse.
Le chemin du journal
Lorsque les journaux arrivent dans les kiosques agenais et tarbais, il est 10h. Ils sont les premiers de la région à l’obtenir. Pour ce faire, les employés de l’imprimerie se lèvent tôt, ou plutôt se couchent tard. L’impression commence à 23h, et se termine à 2h du matin. La distribution des journaux se fait en fonction de l’accessibilité aux différentes régions, au plus loin vous habitez, au plus tôt vous serez livré. Ensuite, les relayeurs prennent la main et distribuent les journaux dans les points d’accès à côté de chez vous, ou dans votre boite aux lettres si vous êtes abonné. Tous les jours, environ 100 000 journaux suivent ce trajet ; un chiffre qui est amené à évoluer.
Des bénéfices économiques presque suffisants
La Dépêche du Midi, acteur majeur de la presse régionale, fait face à des défis économiques importants. Dans un contexte où la PQR (Presse Quotidienne Régionale) connaît une baisse générale de la diffusion d’environ 10%, « La Dépêche s’en sort avec seulement une baisse de 5% »affirme fièrement Nicolas Moscovici. De plus, l’imprimerie reste indépendante du journal. Cela rapporte des revenus supplémentaires lorsque que d’autres publications ont besoin d’imprimer leurs contenus. Elle s’est munie d’une nouvelle technologie couleurs d’une valeur de 4 millions d’euros, rendant encore plus performantes et uniques leurs impressions. Malgré les nombreuses dépenses et le déclin de l’intérêt des lecteurs pour le papier, leur chiffre d’affaires reste important. Cela notamment grâce au nombre croissant de lecteurs sur internet.
Groupe 3 : Irma, Chanelle, Marie-Léa, Garance, Jessy, Gaspard