J4 : Un journal d’épanouissement, de libération

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Ce mercredi, les J4 avaient rendez-vous au Campus SFR – Altice pour y découvrir les locaux de Libération. Immersion dans un journal d’opinion, marqué à gauche sans pour autant être militant…

Accueillis par Morgan Belouassaa, un personnage haut en couleur, nous sommes rapidement plongés dans une ambiance détendue, parfois même drôle. L’actuel assistant des rédactions ne garde pas sa langue dans sa poche et semble être très apprécié par ses collègues. Travaillant au sein de Libération depuis plus de quatre ans, Morgan connaît tout le monde et se donne à coeur joie de nous faire découvrir son environnement de travail. Un travail qu’il cumule d’ailleurs avec celui d’habilleur pour de grandes marques. Sa tenue extravagante s’explique ainsi par l’ouverture de la Fashion Week à Paris, qu’il a rejoint à la fin de notre visite.

Revenons d’ailleurs sur notre visite. Après une première découverte des locaux, nous avons la chance d’assister à ce qui n’est pas appelé une ‘conférence de rédaction’, mais bien un ‘comité de rédaction’. Assis autour d’une table ronde, les chefs de rubrique discutent des prochains sujets avec le directeur en chef. L’absence de Laurent Joffrin, le directeur de la publication et de la rédaction, nous interpelle directement. Entourant la table, des journalistes sont debout et semblent relégués au second plan, bien qu’ils puissent prendre la parole quand bon leur semble. L’égalité sociale promue par le socialisme trouverait-elle une fin au sein même de la rédaction de Libé ? Pas certain en réalité.

En effet, comme nous l’avons souligné, journalistes et chefs de rubrique peuvent prendre la parole à tout moment, ce qui engendre d’ailleurs des différents entre les membres de la table ronde. L’exemple qui nous a heurté : un article publié sur un tweet polémique de Bernard Pivot a été le principal sujet de débat ce mercredi matin. L’un des journalistes présents, critiquant le fait qu’un de ses confrères soit « mobilisé pour écrire sur un tweet » quittera d’ailleurs la réunion à la manière d’un ‘rage-quit’ enfantin sur Call of Duty.

Libération est un média où on ne semble pas se soucier des baisses des ventes papiers et surtout où les employés ont l’air heureux. La machine à café, gratuite et en libre-service, n’y est peut-être pas étranger. Mais bien que ceci favorise l’égalité sociale au sein de l’entreprise, ce n’est sûrement pas la seule raison du bien-être chez Libé.

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