Face à l’usage croissant du digital, les agences de communication doivent s’adapter et se diversifier pour répondre aux attentes de leurs clients. Jérôme Thuillier, président de l’agence toulousaine La Solution et Thibault Gandon, directeur de conseil et du développement répondent à nos questions.
A quoi reconnaît-on une bonne agence de communication ?
J.T : Une bonne agence se reconnaît à l’image qu’elle renvoie, des opérations sympas qui sortent, des prix créatifs ou encore le réseau de contacts. C’est une image globale.
T.G : La créativité de l’agence est primordiale pour nos clients. La culture des résultats est également importante. Si l’agence ne parle pas de résultats de nos jours, c’est compliqué. Nous devons tout mesurer avec le digital. Quand on fait une campagne, on ne veut pas juste faire un chouette truc, on veut toucher les clients et leurs consommateurs.
Les réseaux sociaux vous ont-ils permis d’avoir plus de clients ?
J.T : L’avantage de notre métier, c’est que notre travail est vu par le grand public. Nos projets ne sont pas forcément au départ sur le digital. Nous avons des relations avec la presse, nous avons déjà été diffusé à la télévision. Par conséquent, certains clients ont vu nos productions et ont dit « Qui est l’agence qui a fait ça ? ». Effectivement, ils peuvent venir nous voir. Cela étant, cela se fait aujourd’hui plus facilement par les réseaux sociaux. De ce fait, quand on est visibles comme ça, il y a d’autres clients qui viennent nous voir.
Comment voyez-vous l’avenir de votre métier ?
J.T : Je le vois comme en grand mouvement. L’arrivée du digital a vraiment chamboulé le métier. C’est génial parce que ça évolue beaucoup. Cependant, ce qui est complexe, c’est qu’il ne faut pas louper un virage. Il faut réussir à suivre ces nouveaux métiers. C’est stimulant mais il ne faut pas louper le coche. Je pense que ça va continuer à évoluer. Je le vois aussi comme un métier qui s’internalise de plus en plus. Il faut qu’on arrive à trouver une position où on a une valeur ajoutée en étant indispensable auprès des clients. Nous essayons d’être différents des autres, d’avoir cette proposition de service.
T.G : Je le vois changeant par rapport aux années précédentes et au sein de la société. Auparavant, nous étions caricaturés. Nous étions sur un modèle où la volonté était que le consommateur consomme plus. Aujourd’hui, les entreprises ont beaucoup d’autres problématiques sociales comme attirer de nouveaux talents à l’entreprise, avoir une utilité au sein de la société. Nous allons devoir aussi nous adapter à ces changements.
Fiona, Julie, Charles, Astrid, Léa, Luce, Morgane
Groupe 8
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