Arthur le Maout, chargé notamment de la matinale au sein de la radio locale Toulouse FM et Léo Ardourel, chargé des flash infos pour l’agence de presse radio A2PRL, reviennent sur l’importante place qu’a pris le coronavirus dans les médias et comment cela questionne leur responsabilité journalistique.
Le coronavirus est partout. On l’entend à la télévision, on le lit dans la presse, et effectivement, on l’écoute à la radio. Mais quelle place doit prendre ce sujet d’actualité au sein des médias ? Comment ne pas en faire trop ?
Pour Arthur le Maout, il faut trouver le juste milieu : « Les journalistes sont pointés du doigt ». Un tel sujet peut en effet vite être anxiogène mais selon Léo Ardourel, il reste incontournable : « On se doit d’en parler, c’est l’actualité ! Pour nous aussi, ça sature, mais une radio n’évoquant pas ce sujet peut vite être vue comme larguée et pas dans l’air du temps ».
A propos de ce lourd sujet qu’est le coronavirus, Toulouse FM et A2PRL ont préféré choisir une façon plus intelligente de relayer l’information. Pédagogie et anticipation sont les maitres mots de leur approche.
« On est pas là pour faire peur»
Pour eux, « l’intérêt est de comprendre pourquoi il y a une hausse importante, sans pour autant alimenter la peur. C’est un travail également d’anticipation, et la question que l’on se pose c’est : qu’est ce que cela va impliquer », détaille Arthur Le Maout. Une question suscitant beaucoup plus d’attention comparé au rappel quotidien des chiffres de contaminations.
Toulouse FM et A2PRL se revendiquent donc comme des médias relayant simplement l’actualité et pour cause, c’est leur rôle d’être à la page et de proposer des sujets concernant à leurs auditeurs. Il y a une réelle volonté de proximité avec leur public. Ainsi, la radio toulousaine et l’agence de presse audio informent des changements ou des mesures prises au sein de la Ville rose et de ses alentours concernant le coronavirus. Pour eux, il suffit de se mettre à la place des gens tout en adoptant malgré tout un certain équilibre. L’information concernant le coronavirus reste donc avant tout utile. « Sans en faire trop, on est obligé d’en faire assez », conclut Léo Ardourel.
Groupe n°10,
Sarah MORGADO, Lena ALBERT, Théo CARRERE, Enzo PFEIFER, Mathilde FAUVERT