Ce lundi 20 septembre nous avons visité les locaux d’une agence de communication située dans le 1er arrondissement de Lyon. Du bruit au Balcon a été créé en 2008, c’est une agence globale qui n’est pas spécialisée dans un seul domaine. De ce fait cela laisse, aux membres de l’équipe la possibilité d’exprimer leur créativité sur des thèmes divers et variés
Du Bruit au Balcon est une petite entreprise composée de seulement 6 employés. Une petite entreprise qui pourtant, a depuis 2008 travaillé avec plus de 500 clients différents. Du Safari de Peaugres, à Bouygues Immobilier en passant par La Banque Populaire et la SNCF. Comme on le voit si bien cette entreprise hétéroclite n’a pas envie de se cantonner à un seul secteur d’activité. De plus, ce ne sont pas seulement les entreprises qui varient, ce sont aussi les productions. Une refonte visuelle a été demandée par le Safari de Peaugres. Ce qui signifie donc la mise en place d’un nouveau logo ainsi qu’une nouvelle identité visuelle, alors que pour Bouygues Immobilier (promotion d’un nouveau quartier entièrement construit par cette entreprise), du Bruit au Balcon a rendu un projet sous forme de maquette de jeu de société, afin de créer une présentation originale.
Comme ils le résument, l’objectif et la volonté de DBAB est toujours de faire une communication légèrement décalée et originale. Afin de correspondre au mieux aux annonceurs. Par ailleurs, DBAB ne possède pas de pôle éditorial. Ce qui veut dire que lorsqu’ils en ont besoin, ils font appel à des pigistes, afin qu’ils rédigent pour eux. La communication et le journalisme ont un rapport particulier entre eux, ils sont à la fois très différents mais aussi d’une certaine manière très liés.
Un secteur qui lui aussi, a dû s’adapter avec la covid-19
Solène Dauphin cheffe de projet de DBAB nous explique qu’il a fallu changer ses façons de faire et s’adapter face à cette crise. Ce secteur a bien évidemment subit comme la plupart une baisse des demandes avec cette pandémie mais pas seulement. Pour répondre correctement à une campagne de publicité pour La Banque Populaire (cette dernière avait pour but de présenter certaines offres jeunes), ils ont dû tout se réapproprier. Ne pas mettre d’image de festivals mais plutôt des images de jeunes s’amusant chez eux, en petit comité.
« Il fallait vraiment s’adapter à la situation et ça c’était vraiment intéressant, revoir le script, les enjeux, et les attentes ».
Les deadlines, des restrictions saines
Alors que l’on questionne Mlle Dauphin sur le rapport qu’elle et le reste de l’agence entretien avec les deadlines, cette dernière explique que « oui cela bloque dans le processus de création, mais après, c’est aussi bien ». Pour elle les deadlines sont primordiales étant donné que dans un métier comme celui-ci, où la créativité est essentiel, cela oblige tout le monde à ce restreindre, car sinon sur certains projets le studio graphique produirait plus que de raison. Grâce à ces deadlines, l’équipe peut se concentrer sur une seule idée et la travailler de la façon la plus optimale possible, afin de rendre un projet complet.
Groupe 7:Louis-Emmanuel Navarro, Ylan Guichard, Inès Souprayen Ramaye, Gabrielle Gatelier, Margault Kemp, Inès Crebassa, Manon Bougenot, Relot Clément