Le mercredi 16 septembre 2020 à l’occasion du Tour E-Media de l’ISCPA Toulouse, Charles Gougeon, directeur associé d’Evénementis a répondu à plusieurs questions en visio-conférence concernant son entreprise face au COVID.
Est-ce que vos projets ont été impactés par la crise sanitaire ?
Charles Gougeon :« Nos projets mis en place durant l’année 2020 ont été annulés ou reportés pour la plupart en 2021. Une des conséquences de cette pandémie : c’est la disparition de certaines entreprises dans l’évènementiel. Il va falloir être agile pendant un certain temps. »
Vous avez organisé un séminaire le 23 juillet 2020. Comment avez-vous réussi à l’organiser tout en respectant les gestes barrières ?
« Pour cet événement nous avons dû privatiser un hôtel, ensuite par rapport à ce que nous avons l’habitude d’organiser, nous avons préféré privilégier les dîners à table plutôt que des cocktails dinatoires. Un verre a été distribué pour chaque personne, du plexiglas a été installé sur le buffet. Les tables ont été régulièrement désinfectées. Les invités ont joué le jeu et ont porté un masque tout au long de l’événement. »
Evénementis est-elle une agence qui veut se diversifier ?
« Evénementis a la volonté de se concentrer sur ce que nous faisons de mieux, la création d’événements. A la création de l’entreprise, pour avoir de la clientèle, nous avons dû faire du démarchage durant 2 ans mais nous nous sommes arrêtés car les clients ont commencé à venir nous voir directement. »
Quel a été votre meilleur souvenir de création d’événement ? Votre plus gros obstacle/défi ?
« Pour le meilleur souvenir, l’événement s’est déroulé aux Canaries. Durant le séminaire nous avons eu l’occasion de rencontrer des baleines, nous sommes allés dans un sous-marin et avons navigué au large des Canaries sur un catamaran. Avant de partir à la retraite, le client voulait créer un séminaire démesuré. Quant à notre plus gros défi ? Nous avons organisé une livraison d’avions pour Airbus. Un seul problème, aucun réacteur n’étaient installés sur les avions et la presse mondiale était là pour couvrir cette livraison. Les organisateurs ont dû créer de faux réacteurs pour éviter que les médias ne le remarquent. »
LE SAINT Loann, MANGEL Léa, GRACIA Nina, DE STEFANI Yvan