Malgré une diffusion presse payante de plus de 110 000 exemplaires en 2022, la Dépêche du Midi doit évoluer pour subsister économiquement.
150 ans après sa création, La Dépêche du Midi vend deux fois moins de journaux. Comme la plupart des médias papiers, la diffusion baisse chaque année depuis 2000. Cette situation entraîne des difficultés dû à l’importance du format papier dans le modèle économique de La Dépêche. Nicolas Moscovici, rédacteur en chef à la dépêche du midi déclarait à ce sujet que « pour chaque lecteur papier perdu, il faudrait gagner trois lecteurs numériques pour apporter le même revenu ». Cela est dû à la récupération des revenus du numérique par les grandes entreprises du secteur. Jean-Michel Baylet déclarait lui-même dans une interview donnée à France 3 que : « La transition numérique est loin d’être achevée avec les GAFAM (Google – Amazon – Facebook – Apple – Microsoft) qui pillent nos contenus et nos revenus. »
Une adaptation nécessaire
La difficulté pour le groupe La Dépêche est donc de trouver un modèle économique qui remplace et s’adapte à l’évolution du mode de consommation de la presse. La transition totale vers le numérique est inévitable pour subsister économiquement selon Nicolas Moscovici. L’objectif pour la dépêche est également de s’adapter et de suivre les nouveaux médias comme les réseaux sociaux tout en restant un média d’information. Le groupe large de la dépêche permet également, à travers d’autres supports que le média en lui-même, de créer des revenus divers par d’autres moyens. Ces supports peuvent être l’élaboration d’évènements (le Rose Festival par exemple) ou l’existence d’un pôle communication indépendant. Le groupe tente donc, à partir de l’image de marque de La Dépêche sur la région, de créer un équilibre économique par d’autres moyens que la presse elle-même.
G6 ISCPA Toulouse : Romain Courrege, Lucile Léon, Florian Salvat, Blanche Di Costanzo, Lucie Jodot, Elsa Riviere