Océane Chabardès, sa multitude de casquettes professionnelles cassant les codes et les stéréotypes médiatiques nous livre avec humilité son parcours.
Munie d’une caméra, d’un sac à dos et d’un bagou certain, Océane Chabardès, 29 ans, et diplômée en journalisme à l’ISCPA de Lyon a parcouru près de vingt-cinq pays dont la Nouvelle-Zélande durant un an et demi. Et la jeune femme n’en démord pas : “Je ne veux rien regretter” affirme-t-elle. Du parcours de journaliste, mais également créatrice de contenu, en passant par le storytelling, l’entrepreneuse informe mais traite également ses expertises liées à ses expériences personnelles. Entre sacrifices et le besoin de trouver un sens à son activité, Océane Chabardès casse les stéréotypes du journalisme, cultivant sa singularité alliée à sa profonde envie de réintégrer une pluralité médiatique. Animée par la passion de découvrir les personnes, cela a permis à la jeune femme de découvrir sa sensibilité auprès de certains domaines comme l’écologie et l’entreprenariat féminin et de s’y consacrer une réalisation particulière.
“Je suis une autodidacte, mes expériences à l’étranger m’ont aidée à être journaliste et pleins d’autres choses à la fois”
Océane l’énonce : “En Nouvelle-Zélande, j’ai pu rencontrer et constater les inégalités”. Ses échanges avec des personnes locales, ainsi que le partage des tâches de travail avec ces dernières lui ont permis de remettre en perspective sa propre perception des populations, mettant à bas quelques préjugés. Océane insiste : “Il faut prendre conscience des comportements stigmatisants que l’on peut parfois inconsciemment avoir à l’égard des autres pour s’ouvrir, comprendre et devenir un meilleur journaliste”.
Le déclic en 2020
Après un parcours en télévision locale puis en presse écrite, c’est en 2020 que la jeune femme décide de mettre en œuvre toute sa curiosité et sa sensibilité au profit de l’entreprenariat. Enrichissant sa création de contenu par le podcast, et en complément de l’expertise de storytelling, le journalisme, Océane Chabadès le dit : “Il faut faire ce que l’on aime pour ne pas perdre l’étincelle de la découverte”. Malgré un statut de journaliste encore méconnu, son carnet de notes contenant de multiples projets est déjà bien rempli. Étant entrepreneuse, Océane bénéficie ainsi d’une certaine liberté qui aura aussi ses inconvénients, tel que trouver un moyen de financement suffisant pour proposer son contenu à diverses rédactions. Un effort supplémentaire mais faisant part intégrante de son ADN, car la jeune femme en est convaincue : “quand je commence à m’intéresser à un sujet, je le dévore, je m’implique et je le traite en profondeur, sans laisser place à la surface des problématiques”. Un élan passionnel permettant à la jeune femme de se démarquer et de répartir sa charge de travail en toute liberté, tout en mixant vie professionnelle et vie personnelle.
GROUPE 7:
COMMUNICATION 1: Sirine GHRAB; Manon HIGUERO; Zoé LALOGE.
JOURNALISME 1: Anthony BORDES; Victoire DUBUST; Cassandra MADUREIRA; Camille MOREIRA; Joris ROLLIER; Floriano ROBERTI.