Numéro 1 mondial de la communication extérieure, JCDecaux doit rester stratégique pour ne pas se faire dépasser. Entretien avec Virginie Boix, cheffe de publicité à l’agence régionale JCDecaux à Toulouse.
Quelles sont les principales qualités requises dans ce métier ?
“Il faut aimer le contact car on est sans arrêt en relation avec les gens. C’est un métier qui demande d’aimer présenter, argumenter, collaborer avec le client. C’est un travail de longue haleine.”
En quoi consiste votre métier de chef de publicité ? Comment contribuez-vous à l’entreprise ?
“Aujourd’hui, le métier de chef de publicité s’est beaucoup tourné vers le conseil, l’accompagnement client. Cela fait partie de notre ADN chez JCDecaux, on n’est pas là pour juste signer un client et passer à un autre. En effet, notre objectif est de le fidéliser, apporter des solutions, l’accompagner tout au long de ses années au niveau de la communication. C’est aussi un métier industriel donc il y a toute une chaîne de valeurs, on essaie de se positionner comme acteurs responsables.”
Quelles sont les difficultés principales que vous rencontrez au quotidien dans votre métier ?
“Il n’y a pas de grandes difficultés. Le média communication extérieure est extrêmement puissant au niveau de la population et plaît beaucoup aux annonceurs. On est le seul média qui, dès que l’on sort de chez soi, permet de capter une audience active. On ne peut pas nous zapper. Cependant, on est challengé par la concurrence au quotidien, notamment en termes de prix. JCDecaux est réputé pour avoir des coûts plus élevés.
De plus, avec la crise sanitaire, les annonceurs se sont retournés vers d’autres types de médias. On était beaucoup dans la pédagogie pour les faire revenir vers la communication extérieure car ils ont pris de nouvelles habitudes pendant cette période où le manque d’audience était présent. Les investissements du marché publicitaire en 2020-2021 ont donc beaucoup baissé.”
Quelles sont vos cibles principales ? Quel public l’entreprise vise-t-elle en particulier ?
“Nous n’avons pas de cible particulière. Nous touchons aussi bien des marques grand public que des petits commerçants ou encore des institutionnels. On est un média qui permet de répondre à des problématiques pour tout type de secteur.
Nous nous sommes aperçus aussi qu’il y a des annonceurs qui reviennent dans la communication extérieure parce qu’on a des engagements forts. Quand un annonceur communique chez nous, il communique également pour investir dans l’économie locale, pour financer des solutions de mobilité douce.”
Groupe 4 – ISCPA Toulouse
Luna GUTTIEREZ – Quentin TONEATTI – Domitille PERPERE – Salomé FERRE – Chloé GARUZ – Kalista NARBONNE.
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