À l’approche de ses 28 ans, Julien Brunon débute sa cinquième saison au sein du Toulouse Football Club. Diplômé d’un Bachelor Journalisme obtenu au sein de l’École du Journalisme de Nice, ce passionné de football occupe le poste de journaliste reporter d’images et réalise des interviews ou encore des reportages en collaboration avec le service communication dont il fait partie. Une double casquette qu’il semble avoir appris à endosser.
« Je suis communicant pour le TFC mais je pense comme un journaliste extérieur »
Suite à l’obtention de votre diplôme, vous avez rejoint le club professionnel du Toulouse FC. Comment avez-vous vécu vos débuts ?
Quand on rejoint un club professionnel, c’est surprenant, surtout lorsque l’on a terminé ses études quelques mois plus tôt. Aussi, le club nous rappelle rapidement où est notre place. On devient alors un relais et on se doit de faire ce qui est bon pour le club. Pour être un bon JRI, il faut avoir une très bonne connaissance du monde du football, français comme mondial. Plus vous en connaissez, meilleur vous serez. Cette connaissance est très importante auprès des acteurs. Apprendre, prendre le temps, comprendre, gagner en connaissance et, ensuite, on est en mesure d’échanger et de donner un discours.
Est-ce que vous vous définiriez comme un journaliste ou comme un communicant ?
C’est là toute la question. Je suis communiquant pour le TFC mais je pense comme un journaliste extérieur. On ne peut pas dire que je fasse du journalisme, je n’ai pas une liberté de parole comme eux.
Aujourd’hui, en tant que journaliste reporter d’images, je fais plus de la communication que du journalisme. Pour cela, j’ai dû accroître ma polyvalence. J’avais un profil d’écriture, j’ai dû progresser en vidéo mais aussi dans le domaine de la radio. Je travaille pour un club, je me dois donc d’en préserver la communication. Quand je communique, je le fais dans le but de relever un message fort. J’ai le rôle de faire passer les messages avec la méthode et le support qui mettent le mieux en valeur le club.
Quelle est votre place dans le processus de décision et de création des contenus audiovisuels des réseaux sociaux du TFC ?
Je me place en amont des sujets. Je ne reçois pas de demandes particulières vis-à-vis des contenus donc je suis force de proposition et soumets des sujets car je les juge intéressants. Ensuite, ces sujets doivent être validés, notamment auprès de Martin TRUCHOT-PRAT, le responsable communication et attaché de presse. Martin doit m’ouvrir les portes et je dois avoir son accord, c’est important d’avoir une bonne relation avec lui.
Votre jeunesse ainsi que votre passion pour le football apportent-ils un œil nouveau au sein du service communication ?
Oui forcément ! Tout d’abord par rapport aux nouveaux médias, j’ai grandi avec l’évolution d’Instagram et j’en ai une très bonne connaissance. Ça me permet d’avoir les mêmes codes que les joueurs et je puise mes idées là-dessus. Pour leur adresser un message, je ne leur envoie plus de SMS, je leur envoie directement un DM sur Instagram. Ce que j’aime et qui m’intéresse surtout, en tant que passionné, c’est la manière dont le football est traité.
Quelle est l’importance de réaliser des contenus immersifs tels que « Pitchouns » ou encore « Ma première fois » ?
Je ne suis pas un supporter mais je réfléchis comme l’un deux et particulièrement sur ce qu’ils aimeraient avoir comme contenu. C’est la raison pour laquelle nous avons réalisé ces séries, nous savions qu’ils apprécieraient. Je me définirai plutôt comme un relais auprès des supporters.
Groupe 2 Toulouse : Lola – Julia – Tom – Shanna – Louis.