Visite à l’Aérochrome, un hangar où les façades sont graffées, accueillant des artistes, des « street artists », pour qu’ils viennent exprimer leur talent sur les murs de béton.
Amandine Ducos, coordinatrice générale, présente le lieu et répond aux questions.
Comment obtenez vous les financements pour payer les artistes ?
C’est la ville de Blagnac qui nous finance, elle nous donne le lieu, de quoi payer les artistes et organiser des évènements, en échange, nous avons la mission de dynamiser la ville.
Comment les artistes vivaient-ils pendant le confinement ?
Pour le premier confinement, c’était très difficile pour eux, beaucoup ne sont pas déclarés et n’ont donc pas eu les aides de l’État.
Nous avons fait notre possible pour les aider en organisant des séances de travail à distance.
Le métier de street artiste est un métier émergeant, comment expliquez-vous cet engouement récent ?
Il faut savoir que ces artistes ont pour la plupart toujours pratiqué, mais avant, ils le faisaient dans la rue. Maintenant grâce aux réseaux sociaux et à Internet en général ils peuvent se faire connaître bien plus facilement pour pouvoir exprimer leur art dans des lieux comme celui ci.
Et pour l’engouement général je pense juste à un phénomène de mode, qui attire le grand public.
Peut-on vivre du métier d’artiste en 2021 ?
Bien sûr ! Et la plupart de nos artistes qui viennent peindre ici vivent de leur art.
Ils ont évidement des situations assez précaires, il ne gagnent pour la plupart même pas le SMIC.
Nous ne les payons pas pour les oeuvres que vous voyez sur les murs actuellement, mais ils viennent faire des événement ici, ils animent des ateliers, viennent vendre leur « merch » et proposent leur services à domicile.
Groupe 4 – ISCPA Toulouse
Victor Debart Julie Nicosia Solena Marchais Camille Contet Indryna Blanco Mathieu Guilloud