Julien Brunon est le journaliste reporter d’images du club de football de Toulouse. Arrivé il y a cinq ans, après avoir obtenu son diplôme de journalisme, il révèle comment se présente sa journée de travail.
Un poste de journaliste au TFC est débordant de travail, tout comme devenir un bon joueur de foot. Le journaliste sait d’avance que ses journées ne sont presque jamais les mêmes. Elles se remplissent de réunions avec les délégués de médias, de déplacements sportifs lors des jours de matchs et d’interviews avec les joueurs. Julien note que les vidéos qu’il poste sur le web varient aussi en fonction des jours, « je vais parfois poster des clips d’échauffement ou de courtes vidéos de gestes marquants fait à l’entraînement. Parfois des interviews ».
Cependant, ce qui ne change pas, explique Julien c’est la lecture de la presse, tous les matins, afin de récupérer des informations pouvant circuler sur les joueurs : « ces informations sont bénéfiques pour que nous puissions prévoir les échanges entre les joueurs et les médias extérieurs » confie-t-il. Dans son rôle de cameraman, son but est de prendre les meilleurs angles de vue pour parfaire ses montages vidéos. Il décide également l’horaire de publication, afin de notifier un maximum de personnes et s’occupe aussi de résumer les matchs.
« C’est juste mon travail »
C’est en décrivant une journée au TFC que Julien dévoile un peu plus sa conception de journaliste reporter d’images. Il décrit son travail comme organisé et professionnel, « c’est très pointu mais je m’éclate » certifie-t-il. Son rapprochement avec les joueurs instaure une confiance et un respect mutuel. Il décrit ses joies ressenties lors des matchs de victoire, « cette victoire, tu peux vraiment la fêter » et les moments plus difficiles, lors des défaites : « personne, à ce moment là, ne souhaite venir parler au micro… », dit-il.
Julien décrit les valeurs de son métier qui lui paraissent indispensables, « nous veillons à protéger les joueurs. C’est très important pour nous et pour eux». Il cite quelques exemples où il a aidé les joueurs à se préparer à des interviews de médias extérieurs. Ainsi ils ne sont pas déstabilisés « ce joueur n’était pas serein à l’idée de passer devant les caméras. Il est alors venu avec moi quelques minutes avant pour s’entraîner ». De plus, il veille à poser des limites et à ne pas se permettre de noter un joueur sur sa prestation.
Groupe 1