Mercredi 21 septembre, à l’occasion de notre première visite dans le
cadre du Tour E-Media, nous avons l’opportunité de découvrir le
Cirque d’Hiver. Dans ce lieu historique situé dans le XIe arrondissement
de Paris, nous rencontrons la famille Bouglione propriétaire du lieu,
grâce au chargé de production et de communication, Fabrice Bing.
Un passé tumultueux
Inauguré en 1852 et étant le dernier cirque fixe de Paris, le Cirque
d’Hiver est répertorié dans le registre des monuments historiques
français. En 1907, le site est racheté par le groupe Pathé et est
transformé en cinéma durant 15 ans. Après avoir fait face à la
démocratisation des salles de spectacles et de la télévision dans les
années 1970, le cirque de la famille Bouglione ferme ses
portes durant presque 20 ans.
Un lieu de passion
C’est durant l’année 2000 que le site reprend son activité.
Aujourd’hui, les Bouglione accueillent petits et grands pour profiter
de spectacles d’environ deux heures, où des artistes du monde
entier partagent leur talent et leur passion le temps d’un numéro.
Certains membres de la famille Bouglione font par ailleurs des
démonstrations lors des spectacles comme le fils du directeur
artistique ou encore sa femme, Sophia, qui est chanteuse depuis
quatre ans. En plus du divertissement, le cirque a également une
fonction commerciale, puisqu’il est possible d’y organiser des
évènements tels que des conférences ou encore des cocktails.
Une famille avant d’être une entreprise
Le Cirque d’Hiver est plus qu’un simple lieu de divertissement, c’est
avant tout la propriété de la famille Bouglione, passionnée par le
monde du cirque, de génération en génération. Ils transmettent leur
amour du spectacle. Le site est principalement géré par les membres
de la famille, mais des employés « étrangers » aux Bouglione
travaillent au cirque comme Frédéric Colnot qui l’explique,
« lorsqu’on signe un contrat ici, on ne rentre pas dans une entreprise. On
entre dans une famille ». Ainsi, en entrant au Cirque d’Hiver, nous ne
sommes pas simplement spectateurs, nous appartenons le temps
d’un spectacle à la famille Bouglione.