Le 2 mai 1869 a lieu l’inauguration de la salle de spectacle Les Folies Bergère, construite par l’architecte Jean Plumeret.
Un mélange de folie et bergère
L’appellation Folies Bergère est une addition de »folies », une ancienne maison de plaisir et »bergère », le nom de la rue. L’absence du fameux « S » à bergère qui suscite tant d’interrogation chez le public tient alors son histoire. En effet, au XIXe siècle, certaines personnes étaient craintives à leur manière et justifiaient cela par la superstition. Rappelons que si nous faisons le calcul, l’addition de toutes les lettres formant le nom de la salle est égale au nombre de 13, nombre qui pour certains, porte malchance et est source d’angoisse.
La folie du cabaret
Les Folies Bergère sont avant tout un music hall, un lieu accueillant des spectacles de cabaret. De fait, c’est ici que se sont produits les premier spectacles invitant des femmes dénudées, bien avant le Moulin Rouge ou le Lido. C’est aussi l’un des seuls sites pouvant être exporté à Las Vegas. Pour cela, ce cabaret porte son succès grâce aux apparitions de nombreux personnages emblématiques tels que Joséphine Baker ou Mistinguette. Arrive alors, en 1974, Hélène Martini, considérée à son époque comme la « Reine de Paris ». Elle achète la salle et organise des soirées et des shows jusqu’à ce qu’en 2011, Les Folies Bergère ne soient rachetées par le groupe Lagardère.
Actuellement, sous les ordres de Frédéric Jérôme, Les Folies Bergère sont en vente. Avis aux amateurs.
Annouck Januel, Léna Housset, Adrien Prudent, Florian Ohlen
/rating_off.png "1 étoile")
Chargement
