Paris La Défense Arena est une salle aux multiples tâches : concerts, réunions politiques, événements sportifs,… Elle doit faire face aux problématiques d’adaptations et de besoins particuliers qui diffèrent à chaque événement.
UN MODÈLE ÉCONOMIQUE …
S’appelant un temps l’U Arena, suite à sa conception (trois tribunes formant un « U » qui font face à un écran géant de 1500 m2), en attendant un sponsor, elle est renommée Paris La Défense Arena en Juin 2018. Les propriétaires de l’Arena souhaitent la rendre aussi polyvalente que possible. Pour ce faire, ils vont avoir besoin de fonds pour financer ces différents projets. Ça passe alors par le naming : procédé qui consiste à faire appel à une société pour qu’elle associe son nom à une structure. Ici, nous avons le quartier d’affaires de La Défense qui nomme l’enceinte elle-même. Mais au sein même de l’installation des marques se sont associées, avec le naming de plusieurs salons et loges. Ainsi, en nommant ces espaces, elles peuvent inviter leurs clients pour faciliter des négociations ou se promouvoir (en invitant des influenceurs par exemple).
Mais le financement passe aussi par les activités en elles-mêmes …
… POUR PRODUIRE UNE MULTITUDE D’ÉVéNEMENTs
En effet, « pour que la salle soit rentable, il est nécessaire d’avoir une quarantaine de dates par an », expliquait Damien Rajot, directeur général adjoint de l’U Arena, lors de l’inauguration de la salle en octobre 2017. Ainsi, la salle multiplie les événements. Il y a les concerts (Mylène Farmer, Ninho, ou bientôt Céline Dion), les matchs du club de rugby résident de l’Arena, le Racing 92, la location de la salle pour des rendez-vous privés comme des meetings politiques (avec Emmanuel Macron pour la dernière campagne présidentielle par exemple) ou bien des dîners ou comités d’entreprises. La salle accueillera même les épreuves de natation durant les Jeux Olympiques de 2024 et la finale de water-polo.
En somme, Paris la Défense Arena a su s’adapter et innover pour s’intégrer directement dans le monde de l’événementiel, et souhaite désormais être un lieu emblématique où chaque artiste se sent obligé de passer, comme les lieux mythiques que sont l’AccorHotels Arena (Bercy) ou le Stade de France.
Hugo Bernard, Ines Momplet, Lisa Morelli, Lucas Agnus