Entretien avec Aziz Oulhiyane, responsable de l’animation des réseaux sociaux, ainsi que Ludovic Amar, responsable stratégie média digitale. Tous deux dans les rangs de la région Occitanie.
Tout d’abord, présentez-vous, en quoi consiste votre métier ?
AO: Responsable des médias sociaux pour la région, on appelle ça communément Social media manager dans le privé, ça fait un peu plus de dix ans maintenant que je suis à la Région. J’ai commencé mon service web sur la partie webdesign et webmastering, pour m’orienter finalement sur les réseaux sociaux
LA : En charge de la stratégie digitale, j’interviens sur les partenariats, c’est pour ça que je travaille avec Yannick (Yannick Larguet chef de projet dans le service partenariat et proximité, ndlr) notamment sur les partenariats sportifs qui mêlent alimentation et sport. Sur la partie stratégie digitale, je fais le lien avec la partie vidéos/photos, la partie campagne/communication et la partie réseaux sociaux.
Peut-on faire un lien entre le travail de communication sur les réseaux sociaux et le classement de Toulouse dans les meilleures villes étudiantes ?
AO: Je pense qu’en tant qu’étudiant je ne cible pas une ville parce qu’elle est forte sur les réseaux sociaux mais sur l’environnement qu’elle nous propose, sur le logement, sur l’éducation… C’est là où je vais avoir un discours un peu étrange, pour moi ça reste de la communication et ce n’est pas le cœur de votre vie d’étudiant. Moi j’ai été étudiant à Castres avant d’être étudiant à Toulouse et j’étais cent fois mieux à Castres qu’à Toulouse mais parce que le cadre de vie pour moi était plus intéressant là-bas. Les réseaux sociaux peuvent contribuer à cette attractivité mais ça serait donner trop d’importance à notre travail de dire que les gens sont venus parce que j’ai fait tel tweet.
« Les réseaux sociaux peuvent contribuer à cette attractivité mais ça serait donner trop d’importance à notre travail de dire que les gens sont venus parce que j’ai fait tel tweet. »
Quelle est votre stratégie pour sensibiliser plus particulièrement les jeunes sur les sujets dits sérieux (Guerre en Ukraine, Ecologie) ?
LA : Au niveau stratégique, on suit également la stratégie portée par le cabinet et par les campagnes de communication qu’on va pousser. Sur la guerre, on n’a pas communiqué. Par contre sur la partie transition écologique notamment le Pacte vert, on a énormément communiqué. Et l’idée c’est justement d’y impliquer les jeunes, en utilisant des formats adaptés, des réseaux adaptés.
Groupe 3 :
C1 :GUIVARCH Louna, PAILLETTE DOUBLEAU Romane, MEDALLE Rémi,
J1 : MEAULLE Laurine, CLAEYSSEN Julie, NICOLAS Perrine, ESPIAU Cylia.