« Club de la presse » : Les médias face à la société

De nos jours, le journalisme est une profession mal perçue par la société. Boris Heim, délégué général du Club de la Presse de Lyon, nous l’a expliqué lors de son intervention dans les locaux de l’ISCPA.

Le Club de la Presse, « la vitrine des talents »

Créée en 1976, cette association regroupe autant de journalistes que de communicants. Avec 13 élus, le Club de la Presse rassemble près de 30 entreprises telles que des banques, des laboratoires ou encore des industriels. Un des objectifs de cette association est de mettre en avant les journalistes et plus particulièrement les jeunes étudiants. C’est ainsi que tous les ans se déroule un concours qui vise à mettre en lumière les travaux de tous ces jeunes.

Selon lui, l’entente entre journalistes, communicants et photographes est primordiale. Composée d’une équipe de onze journalistes et deux communicants, Boris Heim considère que l’association est un véritable écosystème. Cette coopération est une vraie richesse pour fournir un travail de qualité et pour établir la confiance envers les médias.

Le journalisme en difficulté

Depuis les années 1990, les médias dont le journalisme sont le 4^e pouvoir. Il est un organisme vital de la démocratie car d’après Alfred Sauvy : « Bien informés, les Hommes sont des citoyens ; mal informés, ils deviennent des sujets ». Depuis quelques années, les médias ont perdu de la valeur aux yeux des citoyens. En effet, l’objectif des journalistes est de regagner la confiance de tous. Pour y arriver, Boris Heim nous précise que ceux-ci doivent faire leur métier de façon incorruptible mais aussi de l’expliquer. Pour lui, les principales valeurs pour réussir en tant que journaliste sont le courage et l’honnêteté.

Il nous précise alors que l’une des difficultés du métier est le « tabou de l’argent ». En effet, les questions d’argent sont généralement cachées dans ce métier en commençant par les droits d’auteurs (SCAM) et le salaire par exemple.

Etant un pilier de la démocratie, le délégué général craint que ce modèle ne fasse écho au modèle des années 30. Il nous rappelle également qu’il est impératif de prendre conscience de notre chance de vivre sous une démocratie. Mais il est aussi nécessaire de pratiquer le devoir de mémoire pour ne pas retomber dans les démons d’antan.

Groupe 1 : Leïla Bacqué, Auriane Andral-Tigrain, Myrtille Laurent-Bourioux, Emma Priem, Charlotte Baby, Mathieu Favaretto, Eliott Barbier, Faustin Brun

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