Cet après-midi, mardi 21 septembre, nous avons découvert avec l’ISCPA, la salle de spectacle du Casino de Paris situé dans le IXᵉ arrondissement. Localisé au 16 de la rue de Clichy.
L’essence du Casino de Paris
Temple du music-hall, le nom que porte ce lieu ne se réfère pas à l’établissement de jeux d’argent, mais à un réel lieu d’art et de culture. Construit sous l’ordre du Duc de Richelieu, le Casino de Paris voit le jour aux alentours de 1730. L’infrastructure accueilli d’abord des spectacles choisit par le duc même. À la fin du XVIIIe siècle, le lieu est rebaptisé Folie-Richelieu et devient en même temps un lieu de loisirs qui héberge différentes structures divertissantes, en allant de manèges à une patinoire à roulettes. La patinoire sera démolie où se construira un nouveau théâtre et le lieu deviendra officiellement le Casino de Paris en 1891. L’établissement est aussi un véritable lieu historique qui a connu la Grande Guerre et ses conséquences. Possédé par Raphaël Berreta à cette époque, il transforme le Casino en cinéma ainsi qu’en music-hall en 1914. Toutefois, l’établissement fini par fermer à cause des bombardements de 1918.
Casino de Paris: Allure chaleureuse et luxueuse
La salle de spectacle a une capacité totale de plus de 2000 places debout et offre plus de 1000 places assises à ces spectateurs. Le Casino possède une véritable allure chic et classe qui éblouit dès lors de notre entrée. Cependant, le caractère qui donne le charme des lieux est véritablement les spectacles du Casino. Accueillant, concerts, pièces de théâtres, mise en scènes, spectacles humoristiques et nous en passons. L’établissement promet à ses spectateurs une diversité de performances et sous chaque prestataire se dévoilent une organisation particulière. Chaque spectacle à sa propre équipe de production qui est aux manettes de l’organisation. Effectivement, chaque prestation demande beaucoup de travail. Une équipe technique qui travaille la composition de la scène: les lumières qui tomberont sur les intervenants, le placement du décor s’il y en a un, le volume du son et de la musique… Les répétitions, des danseurs et des chorégraphes se réunissent maintes fois pour préparer le fameux jour.
Article rédigé par Lana Ayroles, Enzo Faiderbe et Violette Gerogiannis.