Inscrit au patrimoine grâce à son style architectural industriel très marqué, le Centquatre est un lieu libre d’expression où se mélangent de multiples arts contemporains.
Un peu d’histoire
Inauguré en 1874, ce bâtiment situé au 104 rue d’Aubervillier est classé monument historique le 21 janvier 1997 après plus de 120 ans d’activité dans le secteur des pompes funèbres. Une consécration due notamment à son architecture industrielle caractérisée par l’utilisation de verre, de briques, de fonte ou de fer.
Depuis 2008 et en partenariat avec la Ville de Paris, le Centquatre est dédié à la culture, à la pratique artistique spontanée et à l’art contemporain sous toutes ses formes. Lieu d’effervescence, de rencontre entre tous les âges et de fréquentation de l’art gratuit, le « 104 » témoigne de la volonté de son directeur, en place depuis 2010, José Manuel Goncalves. Celle-ci est symbolisée à l’entrée de l’édifice par l’œuvre lumineuse « Mur ouvert » mise en place par l’artiste plasticien camerounais Pascale Marthine Tayou. Credo d’un art sans frontières, nous y lisons « bienvenue » en de nombreuses langues.
Le Centquatre ou bien l’antinomie de l’entre soi
Atelier à ciel ouvert, le « 104 » répond à une politique culturelle solidaire triple. Il soutient la création par l’existence de résidences artistiques dédiées au soutien financier d’artistes associés.
À la frontière des XVIIIe et XIXe arrondissements ce lieu d’innovation artistique mène une importante action locale étendue jusqu’en Seine-Saint-Denis et une autre de fabrication citoyenne grâce à la « Maison numéro 5 », lieu de pratique d’arts amateurs. Il suffit dès lors d’être du quartier pour disposer des lieux.
Enfin, le Centquatre mène également une action de diffusion et de promotion culturelle. Financé à 50% par la mairie de Paris, de nombreux spectacles sont produits en son sein ainsi qu’un bon nombre d’expositions aussi diverses que variées.
Alors qu’attendez-vous ? Exprimez votre singularité et laissez place à la curiosité en vous rendant au Centquatre !