Ancien journaliste pour l’AFP, France 3, et ancien communicant à l’ONU, Boris Heim, directeur du Club de la Presse a affirmé vouloir réformer le monde des médias en assurant la complémentarité du journalisme et de la communication, afin d’instaurer des échanges bénéfiques entre ces deux types de profession.
Un collectif bénévole favorisant les étudiant(e)s
Cette année marque un tournant décisif dans l’histoire du Club de la Presse de Lyon. Le nouveau délégué général, en poste depuis six mois, Boris Heim, propose de changer leur cible. Aux journalistes et communicants professionnels s’ajoutent désormais les étudiants dans ces mêmes domaines afin de leur offrir une porte d’entrée dans le métier. “On va faire une alliance entre tous les écoles […] de la région.” C’est avec cette phrase forte qu’il commence à parler de son projet. Pour que les étudiants apprennent auprès de professionnels du métier, Boris Heim propose d’organiser divers évènements, comme le Festival des étudiants en journalisme, dont la première édition se déroulera en novembre 2021.
Autres mesures prises par le Club, l’inscription gratuite pour les élèves d’écoles de journalisme de la région, ainsi que la création d’un annuaire en ligne pour trouver les professionnels les mieux qualifiés. Ces changements se justifient également par la peur de la dissolution du Club; recommencer à zéro et se renouveler leur permet de ne pas fermer leurs portes, comme l’ancien club de Grenoble.
Des ambitions réformatrices
Leur objectif ? Réformer, selon Boris Heim.
Réformer le monde des médias afin de replacer le journaliste sur son piédestal. Selon Boris Heim, il est important de faire reprendre, voire prendre, conscience au plus grand nombre que l’information est un pilier démocratique. Selon ses propres mots, « l’information est [même] le sens de la démocratie » (Boris Heim). L’information est le propre de la démocratie, quand la désinformation est celui de la dictature. Le journaliste, mais aussi le communicant, a ainsi un devoir de rigueur et un rôle sociétal.
Réformer pour recentrer le métier sur la Charte de déontologie de Munich du 24 novembre 1971. Les droits et devoirs du journaliste y sont exposés. En accord avec l’article 1 de celle-ci, le journaliste doit « respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour lui-même, et ce, en raison du droit que le public a de connaître » (Charte de déontologie de Munich, art 1). Il doit ainsi retranscrire les actualités, les informations de façon objective et transparente. Il doit également vérifier et croiser les sources, dans la logique de son devoir démocratique. Boris Heim affirme, lui-même, avec passion : « Ne croyez pas ce qu’on vous dit, même moi. Allez vérifier. » (Boris Heim).
Enfin, réformer pour briser un tabou dans le milieu de la presse : celui de l’argent. Afin de récompenser et valoriser comme il se doit le travail des journalistes.
Equipe 3: Enzo MARTINEZ, Margaux NOURRY, Thibault HEYTE, Andie ARNAUD, Thaïs CAFFIAUX, Maëlle VIGUIER, Ismael EYENGA FALL, Matthéo DETAIS,