En cette nouvelle journée du Tour e-media, nous avons visité le siège d’une des plus anciennes marques digitales de France : AlloCiné. C’est en compagnie du rédacteur en chef, Yoann Sardet, que nous avons eu l’occasion de découvrir une maison remplie de passionnés du cinéma. Fondée en 1993, la société fête en 2023 ses 30 ans. Une présence dans le temps qui est expliqué par un développement constant.
L’histoire d’AlloCiné
Au tout départ, AlloCiné n’était qu’un serveur téléphonique. D’où le logo du téléphone. On appelait ce service via un numéro très mnémotechnique (01 40 30 20 10) afin de s’informer sur les horaires de projections aux cinémas. Il sera par la suite transformé en site internet à partir de 1997. Il était donc à cette époque uniquement à usage »serviciel » dans lequel nous pouvions retrouver des affiches de films, les horaires et lieux de projections.
À ses débuts, la société était indépendante. AlloCiné a ensuite fait partie du groupe Vivendi, pour redevenir indépendante en 2003. Depuis 2013, elle appartient au groupe Webedia.
Fondée par Cédric Siré et Guillaume Multrier. Webedia est connue comme une entreprise française, affiliée à Fimalac, groupe spécialisé dans les médias à échelle internationale. Cette société est composée de »talents », que l’on appelle aussi “influenceurs”. À côté, nous retrouvons les Publishings, dans lesquels se trouve AlloCiné dans la catégorie »Movie », tout comme Film Actu ou Box Office.
Malgré tous ces changements de statut, AlloCiné a toujours cherché à se développer.
Une société en constant renouvellement
Une nouvelle génération plus journalistique et médiatique a souhaité développer une nouvelle ère autour d’AlloCiné au fil des années. C’est donc le développement d’une base de données qui voit le jour. Cela a contribué à la création d’une encyclopédie vivante du cinéma et des séries. Une encyclopédie qui ne cesse de se nourrir de jour en jour.
Avec l’émergence du digital, AlloCiné a dû s’adapter aux nouveaux codes propres à ce médium. De ce fait, AlloCiné s’est développé pour accompagner au mieux les usages et la production cinématographique. Cela à travers le site, mais aussi via les extensions émergentes telles que YouTube, Instagram ou TikTok. La société occupe ainsi un positionnement multiple. Cela s’observe dans le service, la base de données, les médias, les vidéos, la communauté et le social. Une polyvalence illustrée par Yoann Sardet à travers 5 piliers : « l’exhaustivité, la neutralité, la réactivité, l’interactivité et l’éternité. »
Le site compte environ 15 millions de visiteurs par mois tandis qu’un million de personnes utilisent l’application et la newsletter. Un succès qui s’explique par un objectif clair : toucher le plus de public.
À la recherche d’un public diversifié
AlloCiné veut toucher un public différent, d’où la diversité des contenus présentés. Celle-ci a pour objectif de subvenir aux besoins de tous. On y retrouve tout aussi bien une approche globale que pointue. Cela en visant particulièrement les jeunes, notamment au travers de contenus publiés sur le compte Tiktok. Réseau social le plus émergeant de ces dernières années, il peut offrir plus de visibilité auprès des jeunes.
En somme, en cette période où le cinéma est concurrencé par les médias émergeants, AlloCiné veut transmettre à de nouveaux publics la passion du 7e art en développant la culture cinématographique.
Voici la vidéo de notre visite :
Groupe 7 : Charlotte LABARBE, Mathis ANDRE, Emmy TOMAS-GATEL, Shwetha PIRABAHARAN